Le Souffle de Poséidon : Le connard, la brute et le gardien Szp8Le Souffle de Poséidon : Le connard, la brute et le gardien 4kdkLe Souffle de Poséidon : Le connard, la brute et le gardien 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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Après moult recherche sur les cotes de cette ile maudite, Oakley et le vieux capitaine retrouvèrent quelques matelots épargné par les démons de la mer. Maigre joie si l’on devait comparer au nombre d’homme qu’il y avait sur le bateau, il y a quelques heures. Ils étaient maintenant six, sans navire de retour, cloué sur une ile qui se dit infestée de monstre. De vous à moi, la cote était dégagée, c’est à peine si il y avait des crabes sur la plage. Le petit groupe s’était tourné vers la jungle, à défaut de trouver un bâtiment échoué… Au loin, bien au dessus de la couche verte qui recouvrait l’île, une montagne pointue, en forme de cône même, menaçait les aventuriers de par le cercle de nuage surnaturel qui tournait autour de sa pointe. Si il y avait bien un endroit où se foutu joyaux pouvait être, c’était là. Et qui dit joyaux, dit aussi le fameux navire de Vincent l’Ambitieux, ce connard qui est à la base de cette légende et qui a donc entrainé Oakley là où elle est. Déjà bien des hommes sont morts à cause de lui et à sa place, je n’en serais pas fière.
Je vous épargne les passages ennuyeux, comme les premiers pas dans la jungle sans âme qui vive, ou encore l’ascension d’un plateau non loin de la cote. C’est sur ce plateau que l’itinéraire fut tracé. Une rivière semblait faire son petit bonhomme de chemin vers leur objectif. Et, ô grand miracle, il y avait des débris sur le bord de l’eau. Un bateau s’est fracassé là, on pouvait encore distinguer la proue plantée dans la roche. En soit, c’était un mystère. Comment un bateau a atterrit ici ? Finalement, on finit par se dire que l’eau montait jusqu’ici aux temps anciens. Ils prirent les barques de l’épave et les mirent à l’eau, en route pour l’aventure. Oakley monta avec le vieux capitaine et un gars à la peau noir et à l’allure imposante, tandis que l’autre barque hébergeait un mec qui avait la peau sur les os, un pur pirate armé d’un cache œil et un gars plus musclé que les autres. Le ruisseau était calme et même dans la nuit naissante, le danger tardait à se faire sentir. Eclairé par leurs torches, ils descendaient tranquillement la rivière qui commençait à s’enfoncer dans la montagne. Ils finirent au fond de la crevasse, entouré par deux parois rocheuses qui délimitait l’eau. Et durant la balade, les plus pessimistes ne purent s’empêcher de faire part de leurs inquiétudes à l’assemblée.

Vous y croyez, vous, au monstre ? Demanda le maigrichon tout tremblant dans la barque d’à coté.

C’est pas la question, petit, répondit le vieux capitaine qui s’accrochait à sa pipe. La question, c’est plus « est-ce que notre balade continuera tranquillement ou non ?» …

Pas le choix. Nous devoir continuer, ajouta le géant noir.

De toute façon, le premier qui nous fait chier, on le fait sauter ! Affirma le pirate au large sourire en agitant la seule bombe qu’il a su conserver du naufrage.

Cette dernière remarque décrocha un léger sourire à Oakley qui tenait la torche. Il pensait décidément comme elle, celui-là. Et entre temps, parlons d’autre chose, la mercenaire se fit la promesse de tous les sortir de là. Après tout, c’était de sa faute aussi. Le fait de voir ce pauvre gosse, noyer, échouer sur la plage, tout en sachant que c’était elle qui l’avait embarqué dans cette galère… Si c’était l’un des gosses de Port Royal ? Si c’était l’un des gosses qu’elle protégeait, qui traine toujours prés du bar. Cela aurait pu. Cette vision la faisait réfléchir. Il fallait qu’elle apprenne à être plus responsable. Ou non, pas vraiment responsable mais juste… de faire plus attention aux autres. Dans les termes d’un contrat, elle s’en ficherait complètement. Tuer quelqu’un ? C’est le boulot habituel. Là, elle avait provoqué un génocide sans réel raison. Elle est mercenaire, mais elle ne veux pas forcément être classée chez les méchants …

Pour garder l’esprit, le beau petit monde continuait à parler, tous sauf la cowgirl qui n’y avait pas le cœur. Parler, entendre des voix connues, c’était presque rassurant dans ce noir. La lueur des torches réchauffait un peu son cœur et l’empêchait de tomber dans la peur. Ça lui rappelait même les soirées au bar, au feu de la cheminée. Elle aurait même pu se sentir bien si elle ne savait pas que des monstres rodaient. Et en parlant de monstre, le cours d’eau s’engouffrait dans une espèce de grotte. Lentement mais surement, le ciel plein d’étoile fuyait le petit groupe pour être remplacé par le plafond obscur de la grotte. Tout le monde se tut dans les barques. On ne voyait plus rien à 3 mètre, les torches n’éclairaient plus que l’eau autour des deux malheureuses embarcations. Des petits bruits se laissaient entendre et ce n’était certainement pas l’eau… Comme des petits crie aigue, à intervalle régulier, de quoi perturber les matelots sans pour autant inquiéter la dur à cuir. D’ailleurs, le capitaine demanda à Oakley d’éclairer un peu plus, sachant qu’avec sa magie, un innocent brasier lancé en l’air suffirait à voir ce qui s’y cache. Elle soupira en s’exécutant, si cela pouvait les rassurer … Elle fit apparaitre une boule de feu dans sa main libre et la lança mollement vers le haut. Et en haut, accroché au plafond de la grotte … Ce n’était rien d’autre que des chauves-souris qui se mirent à crier et à voler dans tout les sens. Oakley regarda le spectacle discrètement alors que les autres commencèrent à panique et à crier. Comme si les chauves-souris aller les dévorer toute crue.

Arrêtez de déconner, les mecs ! Vous avez déjà vu des chauves-souris tuer un homme, vous ?! Si oui …

Et elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’elle se reçu quelque chose dans la figure. Elle lâcha sa torche pour se laisser tomber sur papi qui était juste derrière elle. Une de ses vermine volante venait de se loger dans son cou et mordait jusqu’au sang. Comme quoi, quand on dit que les vampires n’existent pas, aller donc lui demander à lui ! Quand elle sentit la morsure, elle prit la sale bête dans une main, ayant dur pour la décrocher de son cou avant de la claquer sur le bord de la barque et de la jeter dans l’eau. Tout d’un coup, elle était bien plus alerte. Une chauve-souris, même vampire, ne fait pas ça d’habitude. Les êtres humains, ce n’est pas dans son régime alimentaire ! Bien vite, le nuage de vampire descendit sur les deux bateaux, virevoltant et s’immisçant entre les moussaillons qui se débâtaient pour ne pas finir écorché vif. A chaque passage de bestiole, Oakley se découvrait une nouvelle douleur n’importe où sur le corps et se découvrait une nouvelle colère naissante. Elle avait déjà terrassé des géants, elle n’allait pas se laisser faire par des trucs de 30 cm ! Elle dégaina ses deux pistolets qu’elle avait attachés à ses bottes et commença à tirer dans le tas, insufflant toujours le feu à ses coups. Les petits monstres commencèrent à tomber comme des mouches, soit par les balles, soit par l’onde enflammée que dégageaient les projectiles. Et bien vite elles comprirent qui était le boss ici car elles se volatilisèrent tous. Où, on ne sait pas, il faisait noir … Mais très vite, un autre crie retentit, bien plus fort, strident que les autres. En eux, l’équipage priait pour bientôt atteindre la sortie de la grotte qui était déjà en vue. Mais comme un hasard, foutu hasard, ce ne fut pas le vieux capitaine, le froussard ou qui que se soit d’autre qui fut jeter hors de sa barque. Juste Oakley, comme d’habitude. Mais elle ne tomba pas dans l’eau, au contraire, on aurait dit qu’elle avait décollé sans atterrir. Un autre crie se fit entendre et presque immédiatement après, elle sortit de la grotte pour découvrir qu’un chiroptère géant l’avait emporté avec elle.

La bête s’envola haut dans le ciel, et le sol commençait à être bien trop loin des pieds de la mercenaire … En bas, elle voyait les deux barques de ses congénères continuer leurs route. Ils ne savaient sans doute pas ce qui lui était arrivé. Et cette bête, elle lui voulait quoi ? Directe dans le nid pour donner à bouffer aux gosses ? Ha non, c’est les oiseaux qui faisaient ça. Mais vaut mieux ne pas attendre la suite pour le savoir. Elle était tenue par un seul bras, fermement, dans le style « si tu tombe, c’est que le bras est coupé » ou encore « au final, ton bras sera réduit à l’état de purée »… En très peu de temps, elle avait déjà dépassé cette espèce de montagne rocheuse qui abritait le cours d’eau et la jungle repointait le bout de son nez. De son bras libre, Oakley agit et rangea son flingue pour prendre l’arbalète qu’elle avait encore de l’attaque des squelettes pirates. Avec ça, pan dans l’cul et Boum, flèche explosif, nous voila. Pour ce qui est de l’atterrissage, ça sera plus laborieux mais pas vraiment le choix …
Elle tira dans la cuisse du bestiaux et la flèche se planta profondément, lui arrachant un cri de douleur et, par miracle, la fit lâcher. Et le paquet n’eu même pas le temps d’atteindre le sol que le feux d’artifice fit une belle rouge dans le ciel, juste assez pour que les pirates la voix et viennent chercher son cadavre 10 pieds sous terre. Elle se laissa donc tomber, le sol arrivant bien trop vite à son gout. Elle déploya les bras et les jambes pour essayer de se ralentir et eu l’idée brillante, ou juste le réflexe, de viser un grand palmier ou une connerie du genre. Elle essaya de se ralentir en butant contre les grandes feuilles rigides de la chose, en arrachant deux trois au passage avant de tomber lourdement sur le sol, tel un majestueux sac à patate qui aurait pu s’éclater en bas …

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle était accablée par blessure passé. Accablée ? Nan nan nan, elle était salement amochée ouai ! Y a pas de un peu, du bobo, nan, elle venait de se manger le sol en tombant de X métre de haut quand même. Elle s’assit, contre un arbre, et admirait ses blessures de guerre. Une de ses entailles dans le dos c’était re-ouverte, elle avait du sang un peu partout à cause des chauves-souris, le bras lacérer par la maman du lot. Si encore, c’était que les chauves-souris, mais non ! Fallait qu’elle sente son dos transpercer à nouveau par des couteaux !

Sérieux, je peux pas le croire ça … Des pirates fantômes, la grande faucheuse, des vampires, mama dracula, puis quoi encore ? Des taupes carnivores et des chenilles géantes ? Le prochain connard qui me fait chier …

Et tout en ralant, elle essaya de ses soigner. Elle cautérisa ses petite plaie avec une flamme au bout de son doigt, non pas sans un soupire de picotement à chaque fois, essaya de refermer sa plaie avec « soin », sans grand succès … Et au finale, elle se releva, une feuille de palmier en bandage sur son bras (et oui, quand on est dans la jungle…).
Elle devait retrouver les autres, et le seul endroit où ils pourraient se rejoindre, c’est bien à la montagne maudite de Vincent ! Elle ne pensa pas tout de suite à attendre que ses potes viennent la chercher. Eux, connaissent sa position.
Elle écarta quelques buissons pour continuer sa route et vit, un peu plus loin entre les lianes et autre feuillage, un mec qui passait par là. Il faisait comme elle, il se frayait un chemin … Sauf que c’était pas n’importe quel mec, et en plus, il venait vers elle. Quand il apperçu la mercenaire, elle eut la certitude, par son visage, que c’était lui.

Toi … Toi ?! Qu’est-ce que … Qu’est-ce que tu fou ici ?!


Et comme un réflexe, et aussi vis-à-vis de ce qu’elle avait dit juste avant par rapport au connard, elle reprit son gun et le rechargea, au cas où se serait une connerie d’hallucination provoquer par on ne sait quel magicien (après tout, vu l’ile, ça se peut encore !).

Je te croyais mort … Nan, tu Devrais être mort.

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Une forêt bien dense, qui l’eu cru et qui le croirait un jour. Cette île reste dans le domaine de la légende, un mythe qui n’en sera plus un si quelqu’un en revenait et ça ne risquait pas d’être le traitre des mercenaires. Si cela venait à se savoir, leur colère sera alors légitime et rien ne pourra les calmer. Toujours rendre les coups, quoi qu’il arrive et qui que ce soit, personne ne s’attaque aux mercenaires. Plus que qui conque, Bell le savait, vivant dans cette état d’esprit sans s’en rendre compte et ne désirait pas que son coup dans le dos soit remarqué. Ça serait la mort assurée, et qui sait ce qui arriverait si la Coalition venait à apprendre que ce membre n’était en aucun cas l’ancien membre de la lumière qu’il prétendait être. Enfin, ce n’est pas vraiment le moment pour lui d’y penser…comme dit au début, la forêt est dense….trop dense.

Impossible de marcher dans cette partie de l’île sans être frotté contre un arbre, donc de ficher en l’air un précieux costume bleu. Manque de veine quand même de tomber sur une île qui a un écosystème aussi improbable, plus qu’à prier que ça ne soit pas partout pareil. Mais maintenant qu’il y pensait, ce n’était peut-être pas le meilleur moyen de se déplacer s’il y a pire que le requin de l’autre fois et qui sait y faire dans un tel environnement…il n’a aucune chance. Son dernier combat l’avait pratiquement vidé, à peine de quoi invoquer une créature et pas des plus puissantes. Il lui fallait impérativement quitter ce coin de l’île sans perdre plus de temps. Accélère donc la cadence Bell, tu vas en baver sévère, c’est quelqu’un qui te le garantie.

Ni une, ni deux, il se mit à courir du mieux qu’il pouvait, se cognant souvent mais commença à mieux pouvoir se déplacer au bout de 10 minutes de course légère. Arrivé vers un coin assez normal, le virus se reposa contre un arbre et aperçu alors quelque chose qui aurait pu sortir de l’imagination d’un grand sadique dans ce genre de situation. Une sorte de…langouste noir géante…qui dormait ? En tout cas, elle ne bougeait pas d’un pouce dans son lagon, au fond d’une sorte de vallée. Aucune raison de l’approcher, plutôt mille pour fuir. Si ce n’est, le hasard, aucune chance que Bell descende voir la bestiole de plus près. Si seulement il avait prit le temps de voir contre quel arbre il avait choisit pour reposer son dos, les racines qui prenaient l’air l’aurait choqué. Ça a été le cas, juste après que l’arbre commençait à pencher en arrière en entrainant l’invocateur qui n’a pas eu le réflexe de s’éloigner. Encore un instant de peur complète à ajouter à sa collection, à dévaler la pente sur un arbre en direction d’un monstre et sans moyen de combattre, faut vraiment avoir un karma miteux et des gens qui t’en veulent à mort pour ça.

S’agrippant au tronc avec le peu de force qu’il avait, l’ex-mercenaire n’osait pas relever la tête, trop occupé à ne pas lâcher prise ou que l’arbre tourne sur lui-même. Les pierres qui s’envolaient l’effrayaient, la vitesse l’effrayait et le choc avec l’eau l’a terrifié. Le choc le projeta dans l’eau, tout près de la langouste géante qui se mit à s’agiter, frappant l’intrus naturel avec une de ses pinces titanesque par pur réflexe et explosa son centre. Le véritable intrus resta caché sous l’eau, proche de l’évanouissement en voyant ce que cette chose pouvait faire avec sa carapace. Dans l’ordre des choses, il resta caché dans l’eau et attendit que le monstre se rendorme, luttant contre un petit courant dont il ne voyait pas par où il s’écoule. Qu’est-ce que c’est que cette île ?! Après un requin fantôme, voilà une langouste à la force herculéenne. Il y aura quoi ensuite ? Une huitre morte-vivante ?! Vincent, espèce d’enfoiré notoire, qu’est-ce que tu as fichu avec le Souffle !? Tu l’as maudis ou quoi ?!...ça reste probable comme coup de pute venant d’un pirate, surtout un qui a rechercher cette pierre toute sa vie.

Dès que la langouste reprit sa course avec Morphée, Bell sorti la tête de l’eau et observa. Il observa un instant l’arbre brisé en deux sans que le monstre ne se fatigue pour ça, un simple coup à suffit et retours à ses occupations. Le monstre ensuite, difficile à dire vu qu’il ne voyait que la queue de la bête et les pinces posées sur les bords du lagon. Personne n’aurait idée de réveiller la bête…sauf Natsu s’il était à sa place mais là n’est pas la question. En prêtant un peu d’attention au coin, le virus n’entendait pas un bruit, pas le moindre chant d’insectes ou d’oiseaux, rien. À croire que cette partie de la forêt a été désertée, et ce n’est pas compliqué de comprendre pourquoi vu l’truc. C’est après cette constatation qu’il comprit que sa survie réside dans les forces de ce monstre. Murmurant une incantation, un seul duo de sylphide a pu être invoqué et drainé un peu de force chez le monstre. Ce dernier ne réagissait nullement, une bonne occasion pour Bell qui resta ainsi à lui voler des forces, invoquant avec soin d’autre sylphide sans dépenser le peu qu’il regagnait. Ça aurait pu bien se passer si son regard ne s’était pas porté vers le ciel, là où il cru voir un oiseau géant ou une chose dans le genre exploser et relâcher sa proie. Même s’il n’avait pas de problème avec la faim, à force de faire semblant, voir cette chose tomber lui a ouvert l’appétit. Jetant un coup d’œil à la langouste et à ses fées, il les laissa continuer pendant que lui allait voir ce que l’oiseau avait laissé tomber.


Qui sait, peut-être une bestiole pas trop compliquer à faire cuire et bien nourrissante. À cette idée, il passa sa langue sur la lèvre inférieure et sentait ses forces lui revenir alors qu’il s’éloignait de sa source d’énergie.

Sur le chemin, sa jambe gauche le tiraillait encore un peu, pas tout à fait remise de la coupure lors du combat précédent mais qui avait cessé de former des fissures autours. En la regardant, Bell remit en question son idée de chercher de la nourriture balancé par une bestiole volante. À quoi ça lui servirait d’agir sur un caprice ? On dirait Ariez et lui n’avait rien à voir avec cette gosse de riche, facile à cerner ce côté-là chez elle si certain demande comment il peut dire ça. Les êtres humains ont de la chance quelque part de pouvoir se soigner avec ce que la terre peut leur offrir et par magie, c’est un avantage certain sur tout les êtres n’ayant pas ces besoins. Même en utilisant son pot magique jusqu’à sa disparition, sa plaie ne pourrait se refermer correctement que par connexion avec une source de données. Yep, pas de quoi être jouasse avec un défaut pareil, même si son corps creux lui offrait des avantages dans de certaines occasions.

Au bout d’un moment, il commença à apercevoir quelqu’un venir dans sa direction et qui venait de l’endroit où la présumé nourriture est tombé…Avec un peu de logique, Bell comprit bien vite son erreur mais continua son chemin. Le regretta bien vite, lui qui pouvait reconnaitre cette silhouette et ce chapeau entre mille. Oakley ! C’était Oakley qui se baladait dans cette forêt ! Juste quand ses pensées étaient emplis de regret pour les mercenaires, voilà que la cheffe se ramène. Mal en point en plus de ça, ce qui l’obligea moralement d’aller à sa rencontre. Son arme chargée, c’était sûr que de voir ce type ne rendait pas heureuse la cowgirl. Par réflexe, le virus leva les mains en l’air et s’arrêta.


Je te croyais mort … Nan, tu Devrais être mort.

Sympa de me croire mort. Comme si une gamine pouvait me faire la peau… Soupira longuement, baissant ses mains et se mit à genoux, fatigué par tant d’émotions. Qui n’aurait pas envie de faire ça avec une tarée du flingue ?

Ecoute, c’est une longue histoire alors on remet ça à plus tard. Mais expliques-moi pourquoi tu es sur l’île aussi ? T’en a après le Souffle ? Se releva. La regarda de haut en bas, la trouvant plus affaiblit qu’il ne paraissait de loin et se mit à dessiner un cercle devant lui avant de taper dessus pour faire sortir un pot magique qu’il envoya vers son ancienne patronne. Soigne-la, le pot. C’est tout ce que j’peux faire pour toi, il faut que j’en garde pour plus tard.

Alla s’asseoir sans un mot contre un arbre en regardant la mercenaire et ne pu s’empêcher de penser au Centurio, aux longues soirées de poivrot passé au coin du comptoir pour jouer les voyeurs et imaginer sa prochaine nuit avec cette femme. Manque de chance, il n’était pas aux goûts du cœur indomptable mais a apprit à fuir avant qu’elle ne s’énerve et sort ses colts. Ne pu s’empêcher de sourire un peu, voir à rire en silence sur l’ironie de la situation. Aurait pu continuer si sa poche avant de sa chemise ne s’était pas agitée pour qu’une Sylphide n’en sorte, l’air inquiet. En se concentrant un peu, l’invocateur remarqua la disparition d’une partie des autres fées autour de la langouste géante. Langouste qui se faisait remarquer en faisant un boucan pas possible. Bell regarda dans sa direction, oubliant un instant Oakley.

Merde…on dirait qu’il s’est réveillé. Même pas récupéré plus du quart de mes forces. Prêta encore attention à ce que sa créature tentait de lui dire, difficilement mais comprit vaguement quelque chose qui l’obligea à se lever et de se concentrer sur les survivantes pour tenter plus ou moins de les localiser. Elles ont été invoquées par le biais d’une part de son énergie, ça restait dans l’ordre du possible non ? Enfin bref, même si ça s’embrouillait un peu, l’invocateur se mit de dos à la mercenaire et pointa une direction avant de rouvrir les yeux.
Ouai, elle est par-là.
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