Les rumeurs… Lili déteste tout simplement ça. Pourquoi ? Car d’une on ne sait jamais si ce quelles disent est vrai ou pas, s’il faut les croire ou pas. Et de deux parce qu’elles sont la plupart du temps racontée par des personnes qui ne font que commérer dans leur vie, et donc elles sont très peu digne de confiance.

Bon, pour Lili ce n’est pas de chance, car voilà qu’elle devait enquêter sur justement une rumeur, qui était tout simplement que Peter Pan avait disparu de la circulation… Donc en faite plus personne ne l’avait revu depuis un petit bout de temps, mais son absence même courte choquait car tout ceux qui connaissait le petit vagabond vert savaient qu’il aimait beaucoup faire le pitre et ne rater jamais une occasion de ce montrer en public et provoquer ces ennemis. D’ailleurs ceux-ci devaient bien être contents de l’absence de Peter.

Lili n’étant jamais allait au Pays Imaginaire et ne connaissant rien de ce monde, partie quand même vers sa direction avec son vaisseau gummi. Alors pour vous montrer la difficulté de cette mission pour notre porteuse de Keyblade, je vais vous dire tout ce qu’elle savait : un petit garçon habillé de vert comme un lutin et qui est accompagner d’une petite fée du nom de Clochette a disparu de son monde… Voilà c’est tout. Donc vous avez compris ; la réelle difficulté reposait sur le très peu d’informations constructives. Ha si elle savait une chose de plus qui justement la poussa à accepter de jouer les détectives à la recherche d’un enfant vert ; la fée qui était avec lui savait faire voler dans les airs les gens avec sa poudre magique couleur or. La jeune femme aux yeux noisettes rêvait depuis qu’elle savait à peine se tenir debout, voler dans les airs, tel un oiseau. Admirer la vue d’en haut, de pouvoir sentir le vent frai, l’air pur etc… C’était un rêve parmi tant d’autres que Lili avait mis de côté car dans son monde à elle, voler dans les airs pour un être humain était de l’impossible. Mais depuis qu’elle sait qu’il y a autant de mondes différents que d’étoiles, et que chacun réserve bien des surprises, elle c’était dit que ce monde où on peut voler dans les airs grâce à Clochette existait bien et qu’elle devait y aller pour vivre cette expérience. Lili se demanda même si dans un monde elle n’allait pas se transformer en animaux ou jouet, ou dans d’autre vivre dans l’eau ?!! Ben oui plus rien ne l’étonnait, étant donné qu’elle avait déjà était transformé en une chose horrible dans le monde d’Halloween…

Dans son vaisseau, Lili suivait les instructions pour aller en direction du monde de ce jeunot vert. Elle se demandait bien si elle avait bien fait d’accepter cette mission… Certes vivre d’autres aventures, voir d’autres horizons, découvrir des nouvelles choses l’aiderais surement à devenir plus forte et à accomplir son but bien précis. Mais des questions qui la mettaient en doute trottaient dans sa tête ; est-ce qu’elle serait à la hauteur ? N’allait-elle pas croiser plus fort qu’elle ? (ça c’est sur étant donné son niveau pensa-t-elle)… Non il fallait absolument qu’elle finisse cette mission ! Un nouveau but pour Lili qui s’était dit que si elle y arrivait, elle aurait en plus d’avancer pas mal au niveau mise en difficulté, combat, négociation, compréhension de la situation etc… Elle aura peut-être des informations précieuses à récolter.

STOP … Elle freina brusquement se mangeant presque le guidon. Lili en étant perdue dans ses pensées avait presque raté le monde de Peter Pan en passant juste à côté. Bon maintenant elle devait atterrir ; mais où exactement ? Ça elle n’en avait aucune idée. Pour l’instant elle traversa les nuages, sombres du à la nuit qui avait prit place dans ce monde. Lili espérait qu’elle allait passer inaperçue. Car elle n’aimait pas du tout ce donner en spectacle, et faire une entrée théâtrale dans un lieu pas connu encore moins. Elle se mordit la lèvre inférieure, et essaya de manœuvrer le plus minutieusement possible pour d’une ce concentrer sur autres choses que ces pensées négatives et de deux pour justement trouver un endroit où poser son engin en tout discrétion. S’approchant de plus en plus de la terre ferme, Lili remarqua une immense horloge indiquant qu’il était largement dépassé dix heures du soir, ce qui rassura la jeune femme qui se dit que la majorité des personnes devrait être entrain de dormir profondément. Un grand fleuve parcouru de plusieurs ponts passé juste à côté de cette bâtisse. Et tout autour il y avait des habitations et des rues peu éclairées par les petites flammes des lanternes. Pour Lili ce n’était pas le top pour se poser : les rues et maisons étaient assez serrées laissant à peine un mètre d’espace entre chaque habitation. Par chance elle vit à côté d’un carrefour un petit square avec peu d’arbre mais assez d’espace pour se poser. La jeune femme eu un sourire satisfait et gara son vaisseau gummi sans faire de casse ni de bruit. Lili fière d’elle ne pu s’empêcher de penser :


*Je deviens une chef du volant moi !!! Bientôt je pourrais faire des créneaux les yeux fermés.*

Elle descendit à pieds joints sur le terrain herbé de la grande ville endormie. Regardant à droite, puis à gauche comme quand on traverse un passage piéton, Lili s’assura qu’il n’y avait personne dans les environs. Et après avoir scruté de ses yeux noisette aussi perçants que… qu’un humain, elle lâcha un peu ses épaules et son haut du dos qui étaient tendus près à réagir à n’importe quel bruit. Un chat qui serait passé par là l’aurait fait sursauter d’un bon d’un mètre au moins. Bref, la porteuse de Keyblade posa ses mains sur la taille et fit une mine d’une détective experte. Prenant un air des plus sérieux pour jouer son rôle elle commença à parler pour elle ;

« Alors voyons voir… Je cherche un certain Peter Pan habillé en vert et accompagné d’une fée… Franchement je pensais tomber dans un monde où tout le monde vivrait dans les bois ou dans un monde moyenâgeux. Mais bon, d’après l’architecture et les voitures, et tout le tralala, je pense qu’on est dans un monde du style du mien à l’époque des premières voitures à moteur… »

Est-ce que cette réflexion allait aider Lili dans sa quête? Franchement non! Mais ça l’intriguait énormément ; ce décor pour le garçon qu’on lui avait décrit : il n’y avait aucun rapport. Lili secoua la tête vivement, elle devait trouver quelqu’un pour demander s’il connaissait Peter Pan ou s’il l’avait aperçu, car elle n’avait rien comme piste pour débuter. Lili haussa les épaules et se tâcha de ce mettre au travail pour la mission commando « discrétion maximale » ! Elle ramassa feuilles et branches et les mises sur son vaisseau pour le dissimuler au mieux. Certes ce n’était vraiment pas fameux comme camouflage : au moindre coup de vent Lili savait que tout allait partir, mais c’était mieux que rien. Pas très satisfaite, elle tourna le dos à son moyen de transport et se dirigea dans les rues étroites Londres du Pays Imaginaire.

Marchant maintenant depuis même pas un quart d’heure, Lili en avait déjà marre. C’était une femme impatiente qui s’ennuyait et se lassait très vite des choses. Quand soudain comme si le bon dieu (ou la babouche) eu pitié d’elle, elle croisa un couple en tenue de soirée : la femme très élégante et fine portait une robe longue et violette à froufrou quant à l’homme plutôt trapu, avait une canne, un costard et le tout avec un chapeau haut forme. Elle s’arrêta devant eux et savant pertinemment qu’elle ne les reverrait jamais, Lili eu le courage de leur adresser la parole en première avec un ton des plus poli possible :


« Bonsoir… Excusez moi de vous dérangez, mais est-ce que vous êtes du coin ? »

L’homme la dévisagea et la regarda de bas en haut, il avait l’air de juger Lili selon son accoutrement, de plus les derniers mots de la jeune femme fit redresser l’homme d’un geste très rapide, ce qui présageait rien de bons pour Lili. Par contre sa femme, elle avait l’air douce et calme et affichait un sourire des plus reposant, tout le contraire de son mari enfaite. L’homme qui était déjà énervé et avait l’air pressé prit la parole sans demander l’avis des deux femmes :

« -Du coin ? Non mais c’est quoi ce langage, j’espère que notre Wendy ne parlera jamais comme vous jeune femme ! Bref, oui nous habitons pas très loin d’ici, qu’est-ce que ce là peux vous faire ? Et que vous nous voulez vous ?

- Calme-toi Chéri, je pense que cette demoiselle à simplement une question à nous demandez. En quoi peut-on vous être utile mademoiselle ? »


Lili regarda le couple en essayant de cacher le plus possible son étonnement ; cette femme n’avait vraiment rien à faire avec un homme comme lui… En plus ils avaient des enfants ? Les pauvres gosses pensa Lili, ça ne devait pas être marrant tout les jours. Mais on aime toujours ses parents malgré leurs défauts… La jeune femme pensa aux siens, et son visage s’assombrit, cela ne dura qu’une seconde, car elle se reconnecta sur le moment présent pour ne pas penser au passé. Lili assez gênée reprit en se disant quand même qu’elle aurait du tracer son chemin, mais maintenant c’est trop tard :

«- Merci… et désolée de vous dérangez. J’aimerais juste savoir si vous connaissez un jeune garçon habillé en vert du nom de Peter Pan et si vous savez où je peux le trouver…

-Peter Pan ?!!... PETER PAN ?! J’en peux vraiment plus de cette légende, de ce soit disant garçon parfait ! Déjà que nos enfants nous bombarde avec lui, les enfants perdus, les sirènes, les pirates, les indiens et j’en passe… Maintenant même une parfaite inconnue en pleine nuit vient me hanter avec ce nom. »


L’homme parlait pour ne pas dire criait, de plus en plus fort dans la ruelle, levant les bras vers le ciel et s’agitant comme si une guêpe ou autre l’avait piqué. Sa canne fessait aussi des mouvements circulaires et bougeait dans tout les sens, Lili manqua de peu de ce prendre un coup par inadvertance ou avait-il fait exprès ? Là n’était pas la question essentielle. Le monsieur se lança dans un prologue qui semblait ne jamais ce finir, quand soudain sa femme attrapa doucement son bras et le calme rien qu’en le regardant avec une douceur à tuer… Une fois un peu calmé, ce fut la dame qui s’adressa d’abord à son mari puis à Lili :

« Voyons George, calmez-vous. Sinon vous allez réveiller tout le quartier. Mademoiselle, je vois bien que vous n’êtes pas du pays. Peter Pan, comme vient de le dire mon mari, est une sorte de légende… enfin c’est ce que pense les parents, les enfants eux croient dur comme fer qu’il existe et qu’un soir tôt ou tard il viendra les chercher pour partir à l’aventure dans son Pays Imaginaire, où on ne grandit pas voir les sirènes, les indiens et combattre les pirates. On ne peut pas le trouver ni lui ni son monde : c’est eux qui viennent à nous… »

Lili écouta attentivement la dame, sa façon de raconter, de conter montrait bien qu’elle avait des enfants et qu’elle leur avait déjà fait mainte fois la lecture du soir. Un sourire s’afficha sur le visage de la jeune femme qui écouta attentivement la dame… Lili avait l’impression de retourner en enfance et se laissa bercer dans le courant de l’histoire que la femme raconta. Puis elle s’arrêta quand l’horloge sonna, et que son mari s’impatientait à côté. La porteuse de Keyblade les remercia et continua son chemin, au début elle avait toujours son sourire et ses pensées enfantines, mais quand elle passa deux, trois carrefours elle perdu cette joie aussi rapidement qu’elle est apparue. Elle soupira et s’arrêta de marcher regardant autour d’elle :

« C’est bien beau tout ça, mais ça ne m’aide pas à savoir où chercher… et puis ce Peter Pan a peut-être prit des jours de congés ?!! Il a droit à des moments de repos lui aussi même si c’est les vacances tous les jours chez lui à ce que j’ai compris. Bon il vient à nous normalement, et je suis sur que si je l’appel il ne viendra pas… »

Lili hésita un instant, puis cria d’une voix discrète le nom du jeune garçon. Une fois, deux, puis trois fois… Mais rien ! Elle avait bien l’air bête comme ça : complètement paumée et criant un nom d’un personnage imaginaire. Si quelqu’un l’avait aperçu, il aurait du penser voir une folle. Bref, Lili tourna et se retrouva dans une impasse. Elle en profita pour s’arrêter un petit temps…

Mais elle les senti soudain… Apparaitre dans le recoin de l’impasse, cachées dans le noir le plus profond, aussi ténébreux qu’eux-mêmes. Oui, vous l’avez surement deviné, ces créatures noires aux yeux jaunes qui venaient d’apparaitre n’étaient qu’autres que des sans-cœurs. Lili grâce à leurs yeux détermina qu’il y en avait une dizaine, mais forte heureusement ce n’était que des sans-cœurs de bas niveau. Elle sorti sa Keyblade et… Pour les âmes sensibles on ne va pas d’être en détail le massacre, mais Lili mena du début à la fin sans être fatiguée ou autre. Pendant le combat qui n’avait duré que quelques secondes, une petite lueur était apparut et décrivait des cercles autour de la porteuse de Keyblade ; comme un moustique attiré par une lanterne en plein nuit. Et donc quand les ombres eurent disparues, la lueur qui ressemblait plutôt à une luciole se rapprocha sans hésiter vers Lili, puis tourna tout autour de la Keyblade, comme si elle connaissait cette arme. Puis elle passa avec rapidité devant les yeux de Lili, c’est là que la jeune femme remarqua que cette lumière jaune était tout simplement une fée ; une fée exactement comme dans les contes pour enfants : petite, avec un corps de femme et des ailes transparantes… Celle-ci était habillée d’une robe verte fluo et avait une chevelure blonde attachée en hauteur. Elle dégageait un aura jaune pailleté, et tourna toujours autour de Lili, au début celle-ci était émerveillée. Mais ayant vite mal à la tête des mouvements lumineux et circulaires de la fée, la porteuse de Keyblade fit disparaitre son arme et s’adressa à la fée :


« Bonsoir toi… Tu es une fée c’est cela ? Et tu ne serais pas la fée Clochette plus précisément ? »

La fée s’était posé sur un petit muret quand à Lili elle s’était mise agroupi devant elle pour avec ses yeux à sa hauteur… Elle était tellement petite, mais très belle. Lili était en admiration devant elle et devant ses formes de déesse. Lili c’était même dit que si elle deviendrait amie avec elle, elle lui demandera comment elle fait pour maintenir son corps aussi bien. Enfin passons ! La fée Clochette ne savait pas parlé, du moins Lili ne la comprenait pas. Ce qui compliqua les choses, mais Clochette avait l’habitude semblait-il et quand Lili lui demanda si elle était bien Clochette, celle-ci secoua vivement la tête de haut en bas avec un grand sourire. Puis avec des mimes elle fit comprendre à Lili qu’elle était venue à elle du à son arme qu’est la Keyblade. Clochette avait déjà rencontré Sora qui l’avait aidée, et elle devait se dire que tout les porteurs de Keyblade étaient gentils ; c’est bien naïve une fée, comme Lili. La jeune femme aux yeux noisette demanda à la fée :

« Tu sais faire voler les gens ? Tu es la fée de Peter Pan ? Est-ce que c’est vrai qu’il a disparu de la circulation ? »

A chaque question Lili laissa Clochette répondre, qui répondit affirmatif à toute par un mouvement de tête qui fessait un doux bruit de titillement de clochettes. Mais Lili avait plein d’autres questions qu’elle n’arriva pas à contenir et les posa tous d’un seul coup : est-ce que le pays Imaginaire existe ? Et les enfants perdus ainsi que les sirènes, les indiens et les pirates ? Où c’est ? Comment y aller ? Pourquoi disait-elle que Peter avait disparu ? Quand l’avait-elle vu pour la dernière fois ? Est-elle amoureuse de lui ?... etc. La fée Clochette pour montrer son dépassement par toutes ses questions se mit la tête entre ses deux mains et la fit tourner légèrement. Sans dire plus elle attrapa le bout du doigt de Lili (car l’attraper par le bras c’est dur vu sa taille) avec ses deux mains et la tira, enfin fit style de la tirer vers le haut pour la mettre debout. Clochette battit des ailes pour rester fixe devant le visage de Lili et elle ferma les yeux et fit mine de réfléchir puis pointa Lili. Heureusement que Lili n’était pas blonde et que la dame de tout à l’heure lui avait expliqué que à ce qu’avait dit ses enfants, la fée Clochette les saupoudrait de poudre et qu’il suffisait d’y croire pour voler. Lili s’adressa à la fée Clochette :

« Tu vas me faire voler dans le ciel ?!! Donc je dois fermer les yeux et y croire c’est bien cela ? »

Clochette acquiesça et Lili s’exécuta directement, elle était très pour ne pas dire trop impatiente de pouvoir voler dans le ciel. La jeune femme retourner dans son enfant dans sa tête, ferma les yeux et pensa à tout les rêves qu’elle avait eu étant petite ; les fées, les dragons, le beau chevalier, les licornes, les sirènes etc… La fée s’agita au dessus d’elle et de la poudre tomba sur la chevelure de Lili qui eut de beaux reflets dorées dans la nuit claire. Un pied, puis un autre décolla du sol… La porteuse de Keyblade de retrouva en lévitation au dessus de la terre. Elle poussa un énorme cri de joie qu’elle étouffa juste à temps avec ses deux mains pour ne pas réveiller le quartier. Il lui fut un petit temps pour s’habituer, mais elle était émerveiller devant cette prouesse qu’elle n’avait pensait qu’elle allait se réaliser.
La fée Clochette tira sur un bout de son tee-shirt pour lui rappeler qu’elle était là. Et Lili baissa le regard pour la voir et lui fit un petit clin d’œil accompagné d’un grand sourire confiant :


« Oui, amène moi dans le Monde Imaginaire et je vais d’aider à retrouver ton Peter Pan ! »

Les voilà partie direction « d’après la deuxième étoile à gauche, tout droit ».

~Suite~