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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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      Les Chasseurs d’Errants.


    Vous voulez savoir ce qui n’est pas facile ? C’est d’être errant. Honnêtement j’ai rarement autant violé de lois en dix jours depuis que je suis errant que dans toute ma vie. Je dois avouer que ça a beaucoup de désavantages. Le premier, c’est le confort. Un errant n’est rien de plus qu’un sans domicile fixe, nous n’avons pas de maison, on doit vivre comme on peut et avec les maigres moyens qu’on trouve sur place. Deuxième chose, causée par la première, c’est qu’on doit mener une vie de fraude, même moi qui suis honnête je me rends bien compte que ce si je devais payer tout ce dont j’ai besoin, je n’aurai aucun bénéfice. La nourriture, le logis d’un soir. En somme, impossible d’économiser et d’être honnête.
    Et puis la notoriété mais ça ne me dérange pas. En résumé, pour le peuple et même les groupes, les errants sont des criminels, des petites frappes associables, pour la plupart très dangereuses.

    Le plus gros problème pour moi, ça restera probablement le transport Shin-Ra. C’est à peine mon deuxième et c’est dingue ce que j’ai horreur de ça.

    Je suis dans un grand vaisseau de transport, la tête tout contre la vitre de la navette, je dors profondément, la bouche légèrement entrouverte. Ma cape recouvre une partie de mon visage, on ne voit quasiment que mes yeux clos, mon nez, mon front et mes cheveux roux. Le voyage dure depuis deux bonnes heures. D’habitude ça va plus vite mais j’ai du m’adapter, en fait. A la compagnie Shin-Ra, j’avais guetté un vaisseau dans lequel n’était monté aucun contrôleur, ce qui est rarissime. Et quand celui-ci s’était révélé non surveillé, je m’y suis volontiers engouffré.
    Durant la première heure du voyage, j’ai discuté avec une jeune adulte de dix-sept ans qui accompagnait son petit frère vers le même monde que moi. C’est elle qui avait engagé la conversation mais notre discussion a été assez distrayante, disons que je me suis bien amusé. Oui, elle est jolie. Même belle en fait. Elle porte un simple jeans bleu et un chemisier blanc avec un léger décolleté. Agréable à regarder, oui et c’était d’ailleurs avec un grand sourire aux lèvres que je lui parlais comme à une amie. Elle s’appelle Emmanuelle et bon sang, je regrette de m’être endormi car j’aurais aimé lui parler d’avantage.

    Je lui plais, je crois. C’est juste une impression mais elle n’a pas eu l’air effrayée ou intimidée par mon sabre à ma ceinture, par mes cicatrices, à croire qu’elle aime ce genre de style chez les garçons. J’ai vingt ans de plus qu’elle, de toute manière et même si elle avait mon âge, je ne me risquerais pas à tomber dans une relation amoureuse. Et puis je fais bien attention de dissimuler que je sois manchot.

    Mais après une heure de discussion, je lui ai dit que j’étais vraiment fatigué, ce qui était on ne peut plus vrai. Tout ce que j’ai fait à Agrabah, c’était d’un pesant.

    Je suis encore fatigué mais je me réveille malgré moi, une main tapote mon épaule avec une certaine fermeté. J’ouvre les yeux, les tourne vers ma gauche vers un homme habillé en noir, portant des lunettes de soleil, il me regarde poliment…


    « Votre ticket, monsieur, s’il vous plait ? »

    Je le regarde longuement… Impossible. Je ne l’ai pas vu entrer dans le vaisseau, comment ?... Je ravale ma salive et pose un regard simple sur Emmanuelle qui hausse un sourcil. Je fais alors rapidement mine de chercher mon ticket dans mes poches et au bout de quelques secondes, regarde le contrôleur en essayant de paraître énervé.

    « Ah mince… ! On dirait que je l’ai perdu… »

    Il ne me quitte pas des yeux. J’affiche un regard amusé et consterné à Emmanuelle avant que le contrôleur ne mette la main sur un talkie walkie et d’y parler.

    « J’ai trouvé un errant, on vous l’amène ! »

    « Que… Je vous demande pardon ? »

    Il me regarde simplement comme si tout était clair, comme si cela n’était pas important.

    « Les errants sont conduits dans une station shin-ra mobile dans l’espace et jugés là-bas. On va y faire une escale tout de suite. »

    Emmanuelle prend la parole, tirant son portefeuille de la poche de son jeans.

    « Attendez, j’ai de l’argent, je vais lui acheter un ticket ! »

    Je m’apprête à lui dire que ce n’est pas nécessaire, que je peux payer mais il la fait taire d’un non de la tête.

    « Nous arrêtons tous les errants, sans aucune exception. Un crime est un crime. Veuillez nous suivre sans résistance, monsieur. »

    Je n’hésite plus et me lève calmement. Si je riposte à sa demande, si je résiste, Emmanuelle s’en mêlera et je ne préfère autant pas. Le contrôleur voit mon sabre et je ne peux réprimer un sourire, on jurerait qu’il est prêt à dégainer son fusil qu’il à l’épaule. Néanmoins, le fait qu’il le fasse vraiment, ça m’amuserait moins, du coup je n’insiste pas et le suis. Avant de quitter le compartiment, je me tourne vers Emmanuelle et lui adresse un grand sourire plein de chaleur.

    On me mène jusqu’au cockpit où le même contrôleur me garde à ses côtés. Quelques minutes se passent durant lesquelles je regarde le sol, me demandant ce que je vais bien pouvoir faire…

    Le vaisseau atterrit, je lève mon regard vers les pilotes qui visiblement attendent qu’on sorte. Le contrôleur se lève et d’un signe de tête me demande d’obtempérer, une nouvelle fois j’accepte de le suivre et nous descendons du vaisseau à toute vitesse, pour qu’il puisse repartir. Je peux enfin regarder où on m’a emmené. C’est une sorte de vaisseau mère, absolument énorme, je ne saurai pas vous dire à quel point je suis petit par rapport à l’ensemble. Je n’ai que Star Wars IV et l’Etoile Noire pour vous donner une idée.
    Une escouade d’hommes armés et casqués s’approche, ils ont tous leur fusil à la main. L’un d’eux se met juste devant moi avant de me parler d’une voix bien catégorique.


    « Votre nom. »

    Je suis poli et coopératif mais non… Je ne suis pas stupide au point de donner mon nom et de me condamner à mener une vie de criminel. Je le regarde avant de faire un non de la tête, poli et presque désolé. Il se rapproche d’avantage, je peux sentir un souffle qui s’émane de lui, il s’énerve un peu.

    « Votre nom ! »

    A nouveau, je hoche de la tête de gauche à droite.

    « Désolé soldat, je vais être contraint de le garder pour moi. »

    Et en un geste très bref avec une rapidité d’exécution étonnante, il me frappe au ventre de la crosse de sa carabine militaire, me faisant ployer sous la violence. Je mets mes genoux à terre, jouant un peu de la comédie, certes pour ne pas qu’ils insistent pour me frapper. Je sens une douleur mais assez légère, le plus gros est passé. Je baisse la tête et le lieutenant ordonne à ses hommes :

    « Prenez-lui son arme ! »

    Je me relève subitement, entendant cette nouvelle, glisse ma main droite sous ma cape, jusqu’à ma ceinture portant mon pistolet. Je le prends et le pointe en direction de la tête du Lieutenant. Il se recule de quelques pas, visiblement effrayé.

    « Je regrette mais ça ne va vraiment pas être possible ! »

    Les autres pointent leurs armes vers moi avec la même vitesse que moi précédemment, je ne quitte pas le lieutenant des yeux mais mon visage est moins sérieux que les leur.

    « Pari risqué, je ne ferais pas ça si j’étais vous. Qu’en pensez-vous, soldat ? »

    « … »

    « C’est la même chose pour moi, je préférerais ne pas avoir à tirer sur un innocent. Mais pour sauver ma peau, croyez bien que je le ferai. »

    Les soldats posent un regard simultané sur leur chef et je fais de même, profitant de leur inattention pour regarder un panneau de direction montrant l’hangar des vaisseaux au deuxième étage. Je suis au – 2.
    Quelques secondes après ça, ils déposent leurs armes lentement, le lieutenant fait de même. J’acquiesce, assez content de moi. Et je me retourne avant de courir comme un malade !
    Je sais… En fait il aurait mieux valu que je continue à les menacer avec mon pistolet mais je n’ai absolument aucun feeling pour ces choses là et encore moins l’habitude de le faire. Je l’ai vite regretté et tandis que j’approchais de la porte menant à l’escalier, des balles ont fusées, certaines passant proches. J’ai ouvert la porte et ai monté les escaliers de toute allure, deux marches par enjambée et rangeant au même moment mon pistolet.

    Je monte un seul étage, arrivant donc au -1 et revient dans le gigantesque hall, courrant vers un autre escalier, pour ne plus être suivi par les soldats. Sur la route, je rencontre beaucoup de gardes mais qui bizarrement ne font pas attention à moi. Je ne sais pas, peut-être qu’ils en voient tellement, des hommes armés qui fuient comme cela. Quoi qu’il en soit, j’ai pu atteindre la porte menant à l’autre escalier avant que les gardes qui me poursuivaient avant ne me voient.

    Je monte les escaliers, cette fois-ci moins intimidé. Quand une alarme rugit dans tout l’escalier et probablement dans tout le bâtiment spatial.


    « Alerte ! Intrus dans le Bâtiment B. Il est habillé d’une longue cape noire, porte un long sabre et est roux de cheveux ! Potentiellement très dangereux ! »

    Dès lors… Imaginez que toutes les personnes dans cet énorme vaisseau savaient que j’étais là… Dans le Bâtiment B…
    Cela fait quelques bons milliers de personne, pour la plupart armés. J’avais vraiment intérêt à me grouiller.

    J’atteins le rez-de-chaussée, continue et quand j’arrive au palier du premier étage, un garde y entre justement. Il me voit et sans hésiter, dégaine sa carabine, je me rue sur lui et mets ma main sur la sienne, la déviant pour que le coup de feu parte en l’air. Je lui assène un violent coup de genou qui le fait ployer mais il me porte deux brefs coups de poings dans le ventre. Je me recule, le souffle coupé, il braque à nouveau sa carabine sur moi mais je m’approche tout en me baissant et lui porte un ample coup de pied au niveau de la gorge qui le déstabilise. Je le plaque violemment contre le mur, lui faisant lâcher son arme. Je n’y vais plus mollo, je n’ai pas le temps et le bruit qu’on fait est bien couvert par le son strident de l’alarme surtout présent dans les escaliers. Je me recule et il s’effondre enfin… Je soupire avant de me retourner vers l’escalier mais… Je l’entends se lever, il sort une matraque de sa ceinture et se rue aveuglément vers moi. Ne me demandez pas si j’ai réfléchi à la meilleure manière d’en finir, j’ai écouté mon instinct, me suis retourné et l’ai pris d’une seule main par le col avant de lui faire un croche-pied. Avec la vitesse à laquelle il me fonçait dessus, il n’est pas tombé mais a volé et a franchi le garde-fou de l’escalier. Dans une splendide trajectoire, sans retomber un peu plus bas, il allait tomber jusqu’à l’étage le plus bas de l’escalier en colimaçon sans aucune chance d’y survivre.

    Je me projette vers le garde-fou, presque jusqu’à en tomber moi-même et je l’ai attrapé par le poignet avant que je ne puisse plus le rattraper. Son poids me tire vers le bas, me faisant perdre mon équilibre. Sans un seul bras pour vous retenir du bon côté de la barrière, entraîné par le poids d’un homme costaud, laissez moi vous dire que c’est une tâche très pénible. Je suis resté bien dix secondes à essayer de trouver la force pour le ramener jusqu’à moi. Je transpire… Beaucoup. Le bruit de l’alarme m’agace et je sens le soldat s’agiter.


    « Reste calme ! Surtout reste calme ! »

    Il acquiesce, complètement paniqué.

    « Regarde si… Tu ne peux pas t’accrocher à un truc ! »

    Je le vois, transpirant encore plus que moi, s’accrochant à ma main comme à ma vie, il balaie les alentours de la salle et me fait un non terrifié de la tête. Je ferme les yeux… Bon sang qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire… ?
    Je l’ai attrapé, je ne vais pas pouvoir le lâcher, de toute manière il me tient trop fort. Mais je risque à tout moment de basculer et de partir avec lui vers une mort certaine. Bon sang… !
    Si déjà il était plus léger…


    « Essaie… Lâche tes armes, défais ta ceinture comme tu peux, enlève ton gilet pare-balle ! »

    Je le vois hésiter, comme s’il pensait que je fais ça pour être sûr qu’il ne tenterait plus rien.

    « Allez ! »

    C’est rare que ça arrive mais là je panique bel et bien. Il s’exécute et laisse son gilet et toutes ses affaires inutiles tomber.
    C’est dans ce genre de cas que j’aurais été content d’avoir deux bras. Mais il a perdu une bonne dizaine de kilos et d’affaires inutiles, il est moins encombrant et plus enclin à mieux se mouvoir.
    Mais pour nous sauver, je n’ai toujours rien… Le trou entre les escaliers dans lequel il est, est vraiment trop gros pour que je puisse tenter dans cette position de le balancer et de l’envoyer d’un côté. Et si même ça marcherait, je perdrais l’équilibre… Je n’ai rien pour nous sortir de là.

    Mon bras me fait de plus en plus mal, j’ai l’impression qu’il va s’arracher, mes cheveux me gênent et je me sens glisser sur la barrière. Le soldat me regarde fixement, suppliant…


    « Bon ok ! Je suis pas du tout sûr que ça va marcher ! »

    Je n’arrive pas à croire que je pense à faire ce que je vais lui demander de faire…

    « Comme tu l’as vu, je n’ai qu’un bras et mon corps est trop occupé à nous maintenir pour faire quoi que ce soit. Donc tu vas faire exactement ce que je dis ! »

    Il hésite, ne voyant absolument pas ce que je pense lui demander.

    « Bon… ! Tu dois parler comme si tu croyais vraiment tout ce que tu dis, comme si tu étais convaincu ! »

    « Euh… Ok mais… ? »

    [color=#8080FF] « Fais ce que je te dis… Bon… Quand je te le dirai, tu mettras une main sur ton cœur, fermeras les yeux et tu diras avec conviction « Kappa, Roi des Tortues ! Je t’implore de venir à mon secours et te promets ma reconnaissance éternelle ! » Et il faut que tu essaies de te convaincre que toi et moi, on est une seule et unique personne !»

    « … Pardon ?! »

    Je me concentre… Il fallait faire comme si nos deux corps n’en formaient qu’un seul. J’allais mettre mon énergie et lui tout le reste. Si mon énergie se véhiculait chez lui, qu’il réussissait sa partie. On serait déjà bien avancé.

    « Maintenant ! »

    Et au même instant, je sers d’avantage le poignet du garde et je l’entends commencer à parler. Je laisse mon énergie vibrer dans mon corps, dans ma main…


    « … Et te promets ma reconnaissance éternelle ! »

    Je rouvre les yeux… Le sol tremble alors à l’étage supérieur et une tortue de terre géante avec une carapace rocailleuse descend rapidement les marches de l’escalier.

    « Ah… Merci d’être venu, Kappa ! Aide-nous, vite ! »

    Je sens que je ne vais plus tenir longtemps. Kappa ne se gêne pas et me mords la cheville avec une force qui maintient le respect avant de reculer, nous tirant de toutes ses forces. Le Soldat revient enfin sur le palier.

    « … Une reconnaissance éternelle, c’est ça ? »

    Je me tourne vers Kappa, complètement épuisé alors que lui a la ferme impression de n’avoir rien fait.

    « Merci beaucoup, Kappa !»

    Il se retourne, descend les escaliers et sans qu’on ne sache comment, disparaît. Je me lève silencieusement avant de monter les escaliers sans un mot au soldat. J’ouvre la porte qui mène aux hangars et regarde discrètement s’il y a quelqu’un… Et malheureusement, il n’y a que ça. Une bonne vingtaine de personnes dans le hangar qui regardent dans tous les sens. Le vaisseau le plus proche est à cinq mètres, il me faudrait une diversion pour l’atteindre et même si je l’avais… Je ne suis pas du tout assez doué pour crocheter la serrure de l’appareil sans faire un bruit monstrueux ! Je déteste faire ça, même quand j’y suis contraint mais il ne me reste plus que le Haki des rois ou bien je peux aussi les tuer… Encore moins plaisant.

    Une main se pose sur mon épaule, je m’apprête à la prendre et essayer de casser le bras de celui qui fait cela mais quand je me retourne je vois le soldat que je viens alors de sauver. Je ne souris pas pour autant mais lui adresse une question chaleureuse.


    « Ah ! Tu vas mieux ? »

    « Oui… Tu veux t’enfuir dans un vaisseau ? »

    « C’est exact, tu peux m’aider ? »

    Il prend ma place, regarde les hommes présents dans le hangar, il fouille alors dans sa poche et y trouve avec satisfaction une clé. [/i]

    « Je les connais ceux-là. Je vais aller leur parler et tu te planqueras derrière le vaisseau le plus proche ! »

    Il s’exécute directement, armé d’un sang-froid tremblant. Je passe ma tête derrière la porte et le vois en train de parler avec les gardes susceptibles de me voir, je me faufile en une ruée jusqu’au vaisseau… Cinq minutes durant, j’attends. Il arrive, vient de mon côté du vaisseau et ouvre la porte. Je m’y faufile accroupi, il me suit et va jusqu’à la place du pilote, démarrant l’engin et nous dirigeant jusqu’à la sortie de l’ensemble spatial. Je reste accroupi derrière un siège deux minutes encore après qu’on l’ait quitté.

    « Ca va, on aura plus de problèmes à partir de maintenant. »

    Je me lève et m’asseoir à côté de lui avec un sourire aimable.

    « Merci. Sans toi, je n’aurais jamais pu partir comme ça. »

    « Bah… Tu m’as sauvé la vie. »

    « Mais c’est aussi moi qui l’ai mise en danger. »

    Je rigole quelques instants avant de mettre mon dos tout contre le siège et de soupirer.

    « Quoi qu’il en soit, on est quittes. J’espère que ça ira pour toi. »

    Il rigole à son tour, un rire ironique.

    « Bof ! Si je reviens à la base, on aura vite fait de me mettre aux arrêts ! T’imagines pas à quel point c’est surveillé. Tout ce qu’on y fait est filmé, même dans les escaliers ! Donc je pense que je ferais mieux de retourner vivre chez mon père. Je ne pense pas qu’ils savent où il habite. »

    « Et il habite où ? »

    « Au domaine Enchanté… C’est là qu’on va, d’ailleurs. Désolé de te l’imposer mais ça vaut mieux. Ce n’est pas là qu’on recherche les errants en général, c’est pas vraiment intéressant pour eux maintenant qu’il appartient au Sanctum. Tout est tellement différent et rigoureux qu’on n’oserait pas tenter quelque chose. Même mon père s’est converti en leur religion. J’espère que ça te dérange pas trop. »

    « … Le Domaine Enchanté, c’est parfait. Un très beau monde, ça fait longtemps que je n’y suis plus allé. Et ça me donnera l’occasion de rencontrer le Sanctum ! »
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J’ai décidé que j’allais noter cette mission. Je vais essayer d’être le plus objectif possible.

Alors, en général, j’ai trouvé la lecture de cet exploit agréable. Comme à l’accoutumée, ta syntaxe et ta grammaire sont irréprochables. J’ai toujours adoré tes tournures de phrases et ton style d’écriture, mais ça, tu le sais déjà. Bref, je n’ai rien à redire de négatif sur le côté plus « technique », si je puis me permettre l’expression.

Si j’ai adoré le rp, c’est principalement à cause de son originalité. Chaque élément est important, de la présence d’Emmanuelle jusqu’au sauvetage du gardien. Parce qu’après tout, Shanks aurait bien pu sauver quelqu’un pour éviter la mort d’un innocent; j’ai donc bien aimé le fait que ce sauvetage ait eu un impact sur la suite de l’exploit. L’arrivée de Kappa était également bien réfléchie, et j’ai particulièrement trouvé intéressant le fait de se servir de l’invocation pour d’autre chose que le combat. On voit rarement – arrête-moi si j’ai tort – des chimères être utilisées à ce genre de fins. Donc, c’est un très bon point. En plus, le rituel de symbiose a été bien respecté, et on voit très bien que Shanks a mis beaucoup de volonté pour invoquer Kappa.

Et qui a dit que la difficulté était uniquement basée sur les combats? Même si Shanks est confronté à quelques soldats, ce n’est pas de là qu’est issue la complexité de cet exploit. Lorsqu’il tentait de fuir et qu’il tentait de sauver le gardien, j’ai ressenti moi-même les difficultés que le roux éprouvait. D’ailleurs, cela m’amène au dernier point : les émotions. Tu réussis toujours à transmettre et à faire ressentir les sentiments. J’vais dire comme Nanaki… Tu ferais un excellent Maître Eraqus.

J’hésite entre difficile et avancée… Mais je crois que je vais y aller avec une mission difficile pour la longueur du rp, son originalité et tout le tralala. Même si Shanks n’a pas été directement blessé par quelqu’un, cette mission a été tout de même complexe.

Exploit difficile, donc…
38 points d'expérience + 380 munnies + 4 PS… 2 en Symbiose, 1 en Dextérité, 1 En Force.

P.S. : Moi qui voulais trouver un point négatif… Je suis déçu. ^^
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