Sauver la veuve et l'orphelin [mission difficile] Szp8Sauver la veuve et l'orphelin [mission difficile] 4kdkSauver la veuve et l'orphelin [mission difficile] 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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"On dit s'il te plaît ! Ou sinon, je ne donne pas cher de ton postérieur qui est d'ailleurs plutôt agréable à regarder. C'est combien à la location ? Je plaisante enfin. On va faire court parce que c'est assez urgent. Un incendie a été déclaré dans le village non loin de là. Encore un de nos fidèle qui a pété une durite parce que les divinités n'ont pas voulu de lui, un cas social en gros. Mais bon, le dit cas social est assez dangereux voir psychopathe et... Pourquoi tu me regardes comme ça ? C'est pas de ma faute pour une fois. Cet homme était un guerrier de renom dans notre institut religieuse malgré sa fragilité psychologique. Je crois même que son cœur a cédé au ténèbres et qu'une petite ribambelles de Sans-cœurs l'accompagnent. Dans un premier lieu, je te demande de sauver la populace prise au pièges dans les flammes des maisonnées, les meubles et les poissons rouges sont exemptés de ceci. Dans un second temps, retrouve l'auteur de cette pagaille et soit gentil, capture le vivant, oui j'ai bien dit vivant. Un bras ou une jambe en moins, des entailles ici et là et des gros coquards je m'en fiche, fais lui ce que tu veux tant qu'il respire encore. Défoule toi sur lui si tu veux aussi, tu vas voir c'est libérateur, je te le conseil vivement, sans arme il vaut mieux pour la santé du punching-ball. Soit un bon garçon et va, cours, vole, sauver la veuve, l'orphelin et Maurice le poisson rouge ! Celui-ci on le garde... "

    Le feu. Cet élément qui n'était ni solide au point de rentrer dedans ni autrement au point de passer à travers sans dommage. A la Cité des Rêves, Fabrizio en avait vu, des bûchers d'infidèles. Ils étaient plutôt monnaient courante, surtout les temps qui précédèrent les assauts des brigands et bohémiens échappés de leurs geôles. C'était quelque chose d'effrayant et de bruyant, le feu. Mais en même temps de purificateur, ne brûlait-on pas les sorcières dans encore quelques mondes ? Quoi que l'on puisse dire il purifiait dans la souffrance la plus pure et détruisait les corps, les matières et peut être les âmes si elles n'étaient pas sauves par le Seigneur. C'était une crainte dont le jeune homme ne se départissait pas, loin d'être une peur fugace comme celle qu'il avait de certaines personnes, là, il pouvait bien faire ce qu'il voulait pour être en leur compagnie plutôt qu'en chemin vers le village dont il voyait au loin des colonnes de fumées s'élever en son ciel. Il n'aimait pas ça, ses pas étaient rapides, il courait, mais même sans courir son cœur battait la chamade comme un tambour de guerre. Ses tempes bourdonnaient, il n'aimait vraiment pas ça. Et pourtant, il l'avait accepté cette mission, Dieu seul savait pourquoi. Mais en l'acceptant il avait juré de la réussir, et ce devant l’Éternel et tous les Cieux s'il le voulait ! C'était sûrement une erreur, mais il l'avait dit, alors il essaierait au moins de le faire. Il n'y avait que peu d'ennemis cette fois, non ? Oh ça, il n'en savait rien. Sa précédente mission lui avait bien appris à se méfier en n'importe quelle situation et face à n'importe qui.

    Seulement, c'était à peine s'il pensait à sa légendaire méfiance qui confinait à une paranoïa pure et simple. Le feu était là, et en déboulant à l'entrée du village il sentait cette chaleur démentielle sur son visage ainsi que sur ses mains, chaque partie de son corps qui n'était pas protégée des flammes en quelque sorte. Le feu ne faisant que chauffer le métal, il n'avait sur lui aucun équipement de cette matière et ne portait pour seule arme un long poignard. Dans une maison en feu, aucune épée ne serait utile. Il avait la désagréable impression d'être là sans pouvoir rien faire, regardant partout à la fois, cherchant justement quelque chose à faire. Il avait horreur de ça, être inutile et perdu. Durant l'année noire il n'avait fait que s'entraîner comme un idiot, et pour quoi, se retrouver perdu en pleine mission !? Non, il devait rester calme, calme comme le devait quelqu'un qui venait pour sauver les autres, non ? Plus facile à dire qu'à faire. « Là, pas de plan.» se dit-il. «Tu les sauves, point barre, pas de ramages. ». Il n'avait aucune envie de s'approcher du feu, mais 'pas l'choix, comme il disait. Go, sans se poser de questions. Il s'avança, sans regarder autour de lui, vers une personne affolée sur la place, lui demandant dans quelles maisons restaient des personnes.

    Elle lui indiqua en larmoyant une maison en bordure de la place, la porte était fermée et, alors qu'il s'y précipita frappant comme un fou, le chambranle trembla quelque peu mais ne céda point. Il réessaya, perdant le peu de calme qu'il avait accumulé, avant de chercher une seconde possibilité des yeux. Il regarda d'un côté puis de l'autre et porta son attention vers une fenêtre dont les vitres n'étaient pas indestructibles. Avec la garde de son poignard il fit exploser le verre qui vola en éclat et entra à l'intérieur. Comme il se fut douté quelques secondes plus tard, l'endroit était une fournaise, chaque parcelle de sa peau était comme grillée par l'élément «purificateur» comme il le considérait. Là, il ne lui faisait plus penser qu'à une pure vision de l'enfer. Les rideaux ainsi que la charpente avaient pris feu, une acre fumée enveloppait la pièce, lui donnant les larmes aux yeux. Le jeune homme ne chercha pas longtemps les occupants , barricadés dans un coin de la cuisine, tassés ensemble. Il y avait là une mère et ses deux enfants. Peut être que la sienne avait à peu près cette expression de terreur pure en mourant, et aurait pu le voir revenir avec un émerveillement non contenu qui éclairait son visage... il ne savait et à sa grande horreur ne le saurait jamais. Elle résista à sa poigne alors qu'il la tirait pour lui signifier de lever le camp et de se barrer avant de mourir comme une grillade.

    « On a pas le temps pour chialer ! » pesta-il en chargeant sur son dos cette femme qui ne voulait sans doute abandonner son chez-elle. Il la comprenait mine de rien, mais aurait à sa place préféré fuir comme le lâche qu'il était. Seulement là n'était aucunement le moment de bavasser, et il regarda vers un autre endroit où aller, où il resterait des survivants. Aucune idée, aucune idée non plus d'où chercher d'ailleurs. Il ne connaissait pas cet endroit tout de même. Il avait l'air bien idiot comme ça.

    Il serrait son unique arme dans sa main, regardant partout à la fois et se précipitant vers une autre maison d'où il voyait clairement des ombres derrière une des fenêtres de l'étage. Les rues devenaient d'une chaleur presque égale à celle des intérieurs, il n'avait presque plus de temps à en croire cette idée. Il avait peur, bien sûr, mais pas pour lui. Avant de mourir brûlé, on suffoquait d'abord jusqu'à la mort. Ainsi la crémation ne faisait pas mal d'après ce qu'il avait lu quelque part. Il pensait à ces gamins qui finiraient comme lui, avec de la viande grillée pour mère. Il ne pensait pas à ça, cette pensée bien trop héroïque pour lui était en réalité celle de l'honneur qui la dissimulait. Il devait faire cette mission aussi parfaitement que possible. Pourquoi ? Et bien on lui avait demandé, tout simplement. Un de ses supérieurs pour être précis. Alors il ne devait pas se laisser abattre et continuer à sauver ces gens qui, actuellement, étaient face à la mort dans son plus simple appareil. En défonçant une porte d'un coup de pied et étant accueilli par une gerbe de flamme comme sortie de la bouche des enfers, il ne pensait plus à rien. Rien qu'à des pensées sans consistance, des jurons plus fleuris les uns que les autres, des choses sans intérêt et sans aucun ordre. De la peur et de la colère. La surprise d'être passé à ça de finir en feu grégeois également. Mais il ne voulait pas rester au sol, pas pour quelque chose d'aussi idiot. «Restez pas là à rien foutre aussi ! » hurla-t-il aux habitants qui étaient sortis.

    Il s'éloigna ainsi de la maison, maugréant contre l'ordre des choses, pourquoi est-ce que ça se passait comme ça ? Hein ? Il ne comprenait pas. La sensation désagréable de son cœur qui chutait dans sa poitrine à la vue d'une forme noire s'agitant de droite à gauche lui fit comprendre que pour le moment, rien n'était juste. Mais il n'en avait dès cet instant là plus rien à faire. Le sans-cœur finit comme ses semblables devraient l'être, en enfer, alors que le jeune homme lui avait lancé son poignard a la moindre vue d'un de ses mouvements. Pour le moment, les survivants s'occupent de sortir tout le monde des maisons, pensait-il. Je n'ai qu'à suivre cette rue, le sans-cœur ne pouvait que venir de là bas. Nullement raisonnable quant au choix de ses actions, il se précipita dans la direction qu'il pensait être la bonne, imaginant l'homme responsable de tout cela à portée de ses poings. Seulement, jamais rien ne se passait comme prévu, non, jamais rien. Les rues étaient désertes, et il avait comme cette agréable impression de déjà vu. Bien sûr qu'il avait déjà vu quelque chose comme ça ! Ce fameux jours et dans ses pires cauchemars ! Pourtant il ne voulait pas s'arrêter, ce qui le fit s'arrêter était juste naturel en quelque sorte, l'effondrement d'une maison proche, sa propre peur ainsi que son souffle court qui ne semblait plus vouloir amener de l'air à ses poumons. Il s'écroula sur le ventre, sans même s'en rendre compte.

    Il aimerait être capable de ce qu'on lui avait demandé, il était archevêque quand même ! Ce n'était pas rien ! Il en verrait des bien plus dures des missions, ce n'était pas ça qui devrait l'arrêter ! Mais non, pour lui, tout cela était hors de sa portée, il avait bien trop peur. Mais peur de quoi !? De ce qu'il était en train de laisser passer, là ? Des gens mourraient brûlés vifs à l'heure où lui embrassait la terre de la ville ! Qu'il était con, il pouvait faire plus... Se mettant à genoux, il regarda autour de lui, à part ces couleurs rouges et noires, il ne voyait rien d'autre. Il se leva complètement, garda un équilibre correct et se remit en route, il s'était juré de ne plus repenser ça non ? Le martyr... il haïssait ça ! Il aurait plus de choses à pleurer s'il les laissait crever comme ça !

    Les sans-cœur se faisaient plus nombreux par là où il allait, alors il continuait. A mesure qu'il avançait, ils étaient également plus puissants, il ne cherchait pas à les éviter, se jetait parfois sur eux et s'acharnait encore jusqu'à ce qu'ils ne soient plus rien et qu'ils aient disparu. Au détour d'une ruelle et d'un sans-cœur particulièrement puissant, un éclair l'aveugla et l'expédia contre un mur. Sans doute y resta-t-il quelques secondes, mais il n s'en rendit pas compte. Pour lui ce fut plus long. Un long et strident rire se fit entendre par dessus le crépitement des flammes. Fabrizio entrouvrit les yeux, doucement pour faire croire à .. peut importe qui c'était d'ailleurs ! Qu'il était encore inconscient. La tentative échoua et ce fut par un pur réflexe que le jeune homme administra un coup de pied magistral à cet inconnu qui l'avait pris par le col. Agression sur un membre du Sanctum, il pourrait au moins l'attraper pour ça, en même temps, un type qui lui balançait des explosions dessus, ne pouvait être qu'un sorcier, enfin... Il ne se posa en réalité aucune question, et se jeta sur cet inconnu. Sans pitié, nan aucune, un coup, puis deux partirent dans le visage de ce type, sans aucune retenue le jeune homme continua encore et encore de le frapper. Jusqu'à l'inconscience il continua. Au moment où il fut sur de ne pas s'attendre à voir ce fou partir en courant, il le regarda un peu et sourit. Un sourire sans joie, au moins, ça c'était fait. Le prenant par le col, il sortit de la ruelle, accueilli par la chaleur de la rue. Trainant son butin, il regagna la place. Voyant que toutes les portes étaient ouvertes, il comprit qu'il n'avait plus rien à y faire. Prochaine destination, le palais, pas sûr qu'ils apprécient les loques sanglantes sur le parquet nettoyé mais le captif comme le détenteur ressemblaient plus à ça qu'à autre chose.
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Ca sent le grillé vous ne trouvez pas ?
C'est beaucoup mieux que la précédente mission, ça a été une agréable surprise en la lisant. Peu voir aucune fautes, de la modestie, enfin tout le train train qui fait que c'est une mission plus que réussie.
Je trouve que tu aurais peut-être dût te concentrer un peu plus sur l'affrontement mais c'était plus ou moins optionnel.
Pour cette tâche, je t'offre la note de A ma tarte au pomme dorée au four.

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