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Kingdom Hearts RPGConnexion
Kingdom Hearts Rpg
Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    « Journal de bord.
    Jour J moins 1.

    Ou du moin je le penser. Car l’exécution du Trévor doit être reporté pour après-demain. Mais il n’échappera pas au Couloir de la Mort. Je laisse just un jour de plus à ce ringare mais il ne pais rien pour attendre.

    Je vais lui offrire une fin magistrale, j’ai trouvai un explosif qui enflamme le plastique en a peine quelques secondes, il a aucune chance d’en ressortir…

    Enfin, demain soir à huit heures, on va au cinéma avec mes vieux et la gamine. Il ne restera plus que le chien à la maison… Le chien et mes jouets. Et j’en ai marre de ces sujets d’expérimentation, il me faut de nouveaux cobailles et pour faire ça, je vais faire un petit sacrific en oubliant « accidentellement » de fermer la porte de ma chambre. Scud est peut-être un craitin mais c’est un fou furieux, il va tous les déchiqueter !
    Et le meilleur dans tout ça, c’est que je vais accuser Hannah d’avoir causé tout ça ! »


    Et c’est pour cette raison qu’elle était là… Empêcher un chien d’entrer dans une chambre, ça n’avait rien de compliqué si on ne prenait pas en compte que sa taille serait minimisée et de beaucoup… Elle avait questionné deux trois membres de la lumière qui lui avaient parlé de ce monde et des effets qu’il produisait. Pour certains, ils se voyaient affublés de membres articulés ce qui n’était pas encore trop dur à vivre. D’autres étaient totalement changés dans leur morphologie, quant à elle, elle était dans un tissu rempli de coton. Si ça avait des avantages, oui, certainement… Elle se sentait terriblement légère, trouvait son corps plus confortable et elle ne faisait pas le moindre bruit en marchant. Si ça correspondait à son style de combat ? Absolument pas. Lui aurait plus convenu un corps en articulation avec un minimum de constitution et des bras plus puissant. Elle était arrivée sur un trottoir et s’étendaient devant elle des maisons typiquement américaines, uniformisées. Elle se cachait dans un buisson mais n’avait pas encore pris le temps de regarder à quoi elle ressemblait. Elle mit ses mains sur son corps et tout en le regardant l’inspecta… C’était bien du tissu, mise à part ses mains bien heureusement, ainsi que ses bottes en métal… Même ses protections à la poitrine, cette dernière ayant disparue.
    Sa tête par contre était dans un plastique qui respectait plus ou moins bien son visage initial…

    Alors elle s’approcha doucement du trottoir et regardant discrètement si des voitures approchaient, elle aperçut un jeune homme au crâne presque rasé, avec une allure de racaille dégénérée… Le Dénommé Cid… Si on le laissait accomplir ses desseins, des dizaines de jouets perdraient leur vie de… Jouet.

    Le presque adolescent s’approchait d’elle, sur son skateboard, sans la voir toutefois… Elle prit alors le risque de sauter dans son sac un peu ouvert pour s’immiscer dans ses affaires… Sa légèreté lui permit plus facilement qu’elle n’y aurait cru. C’était un vendredi, les cours du garçon étaient dans un bordel épouvantable dans ce sac et voyant son allure, on pouvait se demander s’il ne ferait même qu’ouvrir son sac du week-end… Elle était donc tranquille… Elle ferma discrètement la tirette du sac pour ne plus avoir qu’une toute petite ouverture qui lui permettrait de jeter un œil aux dehors.
    Il était quatre heures de l’après-midi alors qu’elle était adossée à son sac qu’il traitait comme un ballon, le cognant violemment contre les murs… On aurait presque pu penser qu’il savait qu’elle était dans ses affaires et qu’il voulait la tuer comme un chat dans un sac à patates.

    Mais il ne savait absolument rien… Il monta dans sa chambre et lança le sac au pied de son lit… A l’intérieur, la Capitaine s’osa à respirer, elle se remit droite et s’avança vers le trou de la fermeture éclair mais ce dernier était en direction de la porte, impossible donc de voir ce que faisait Sid, s’il était encore là...

    C’était rare mais c’était une nouvelle peur qui commençait à s’imprégner dans ce corps fragile de tissu. Il faisait terriblement sombre, le garçon était un véritable sadique envers les jouets et en tant que dame… Elle ne pouvait s’empêcher de se demander quel genre d’horreur il pourrait bien y avoir au fond de ce sac.
    Et tout cela parce qu’elle ne portait plus à proprement dit une armure convenable… Et elle passa plus de trois heures enfermée là dedans… Ce fut une raison suffisante pour elle pour se promettre de détester à jamais cette mission.

    Au bout de justement trois heures et demi, elle était assise et recroquevillée sur un livre dans ce sac déjà trop petit pour elle. Sa description aurait pu vous faire penser qu’elle était très petite mais elle avait tout de même une petite trentaine de centimètres…
    Oui je l’admets, c’est minuscule mais même une petite chose a besoin d’espace vital…

    Alors elle entendit la porte se claquer, elle releva lentement sa tête d’entre ses genoux et s’osa à jeter un regard vers la porte… Alors elle se rouvrit avec la même violence et le garçon réapparut de derrière. Ravness eut un réflexe de recul mais continua à regarder le gamin…


    « Sid ! On va rater la séance ! »

    « Ouiiii ! »

    Il parlait d’une voix traînante, mais on sentait qu’il avait quelque chose dans la tête… Bien évidemment, il laissait la porte ouverte… Il repartit, dévalant les escaliers… Le Capitaine reprit tranquillement sa respiration, enfin apaisée de ne plus voir ce sale gosse et elle sortit du sac en direction de la porte pour simplement la fermer…

    De son côté, Cid ouvrit la porte d’entrée et sortit enfin de la maison avec une démarche déplaisante et nonchalante mais avec un regard terriblement mesquin et alors qu’il empoignait la poignée de la portière de la voiture, il se retourna vers sa propre maison et aperçut Scud couché, en train de dormir sur le radiateur juste posé devant la fenêtre de la cuisine. Ce nigaud allait ainsi mettre tout le plan à plat…


    « Je… Je dois aller aux toilettes, maman ! »

    « Sid !! »

    Et il courut tel un dératé vers la porte, l’ouvrit, s’engouffra en toute hâte dans la cuisine et se fit violence pour prendre Scud dans ses mains et dans un vacarme improbable, il l’emmena jusqu’à sa chambre à l’étage, l’y jetant presque…

    Scud était un crétin. Certes, il n’était jamais qu’un chien mais même pour sa race, il était stupide au summum de l’impossible. Mais il avait vu la porte en train de se refermer alors que Sid l’emmenait dans une course distraite dans sa chambre… Il se rappella ainsi son passe-temps le plus distrayant… Déchiqueter les jouets de son maître… Et si ce dernier le lui demandait, cela n’allait pas être triste…

    Il ne chercha pas plus longtemps pourquoi la porte s’était refermée mais il se mit à guetter dans la chambre, maintenant « seul »… Vous avez deviné ce qu’il pistait… Pour ce qui est de ce qu’il a trouvé… C’était un jouet assez gros, un robot en forme de chien pour être plus précis. Chaque partie de son corps mécanique semblait avoir été coloriées au marqueur par ce Sid… Scud s’approcha avec un air menaçant prêt à montrer la fragilité de ce robot et alors qu’il s’apprêtait à passer à l’assaut, elle surgit de derrière la porte, fit un saut (plutôt grand comparé à ce qu’elle faisait d’habitude et tout en retombant sur le chien, fit apparaître son hallebarde qu’elle tenait donc entre les mains.

    Retomber sur le chien était totalement imprévu… Mais il n’y avait peut-être pas de meilleurs moyens d’attirer toute son attention… Il la sentit très nettement et se mit à aboyer tout en essayant de l’attraper de par ses crocs… Elle se cramponna et du plus vite qu’elle put, leva l’hallebarde vers les cieux et frappa l’omoplate du chien du mieux qu’elle put, lui arrachant un hurlement canin… Alors Scud se mit à s’agiter tel une bête enragée, faisant presque des bonds. Elle tentait tant bien que mal de se cramponner jusqu’à ce qu’il fasse un coup de patte arrière tout en sautant, l’expulsant contre un coin de table pour enfin la laisser retomber lourdement au sol… Face à la douleur, le chien s’en alla en pleurant presque de petits gémissements nerveux…

    En principe, avec un tel choc et une telle chute, même la survie était un miracle… Or là, elle n’avait même pas mal, elle n’était même pas sonnée… Ce corps en tissu avait donc un grand avantage, être invulnérable aux coups… Mais pour ce qui était de sa résistance aux objets tranchants comme les crocs d’un chien, cela devait être foutrement différent.

    Elle se releva, surprise, voyant la pointe de sa hallebarde… Seule une infime partie de la pointe était immaculée de sang alors qu’elle avait frappé de toutes ses forces… Mais peut-être étaient-ce justement là l’étendue de sa force…
    Soit, les parents et le garçon seraient rentré d’ici deux heures, avec de la chance… Elle jeta un œil là où s’était trouvé le robot chien qui avait miraculeusement disparu… Quelques instants, l’angoisse s’empara d’elle, se demandant si le chien n’était pas parti avec l’autre… Chien.


    « Y a-t-il quelqu’un ? Où êtes-vous ? »

    Il n’y eut pas de réponse, juste quelques bruits de murmures peu discrets…

    « J’ai reçu la lettre que vous avez envoyé pour vous protéger du danger de ce soir… Vous pouvez sortir… »

    Quelques timides entrées en scène furent osées… Et restant immobile, sans vouloir les brusquer, la Capitaine attendit l’arrivée de tous ces jouets… Ils finirent par s’avancer devant elle… Ils étaient huit, exactement (ou du moins, ceux qui montraient leur frimousse)… Trois d’entre eux étaient des jouets véritablement très petits. Un était une figurine de bande dessinée. Un autre était une simple jouet en forme de voiture qui savait rouler de lui-même sans pour autant être doté d’un moteur… Le troisième petit jouet faisait quinze centimètres et était un bonhomme décapité couvert de tatouages de marqueur rouge mais dont une tenue verte pouvait se distinguer… Un était bien plus grand qu’elle, un nounours blanc à qui il manquait une oreille et une patte avant.
    [i]Les quatre derniers : Un chien robot déjà vu, une figurine de trente centimètres dont les muscles étaient énormes et caricaturés, couvert de plaies faites au couteau. Une barbie dont les cheveux étaient brûlés et pour finir un pantin fait entièrement de bois.

    La Barbie s’avança d’une voix chaleureuse et qui se voulait séduisante, comme si elle pensait toujours pouvoir accomplir son rôle de barbie. A chaque nom qu’elle prononçait, elle pointait un doigt vers le concerné.


    « Moi c’est Barbie, PowerRanger vert, Astérix, Voiture, Bouba le Petit Ourson, Trévor, Robotdog et Pierrot. »

    Le Capitaine s’intéressa particulièrement au Trévor, ce tas de muscle à la mine insociable. Il savait pour son sort… Que faisait-il encore là au lieu de se cacher. Elle ne voulut aborder le sujet de peur de le troubler.

    « Et toi ? Comment tu t’appelles ? »

    Elle se voyait mal leur parler de grade et de Primus… Certes, eux avaient des noms bizarres mais elle n’avait pas nécessairement besoin en ce jour, de se faire respecter en tant que Soldat.

    « Appelez-moi… Ravness. »

    Ils pouvaient paraître trop insouciant alors que le chien menaçait de revenir à chaque instant mais en vérité, en les entendant parler… On voyait à quel point ils craignaient…

    Le chien ne revint pas… Une heure s’était passée pour Ravness et les autres qui guettaient la porte nerveusement… Elle ne savait pas vraiment ce qu’ils faisaient à ses côtés… D’un côté, elle avait peur de ce chien et d’être aussi vulnérable à ses crocs. Mais elle ne trouvait guère utile d’avoir ces boulets à ses côtés. C’était eux qu’elle devait protéger, ils ne savaient pas se battre et pourtant étaient là…

    Elle avait beau ne pas être spécialement intéressée par ces jouets, elle ressentit un besoin que je qualifierais de féminin, de parler à Trévor… Ce qu’elle fit bientôt bien qu’il ne fut pas seul, accompagné de Bouba dont la voix était terriblement aigue pour un aussi gros corps.


    « Monsieur Trévor, Monsieur Bouba. »

    « Rien à signaler, Ravness, pour l’instant tout est calme ! »

    « C’est noté, Bouba. »

    « Eh Ravness, tu vas nous sortir de là ? »

    « Je vais faire de mon possible pour vous maintenir intact tant que la famille ne sera pas revenue du… »

    « Non je veux dire, après, tu vas nous aider à partir de la maison ? »

    « … Ce n’est pas ma mission… »

    « Allez s’il te plait… Ca ne te prendra pas longtemps, juste quelques minutes. »

    Sa voix était celle d’un enfant, celle qui pense que tout est encore possible, facile… Et même pour un soldat endurci et froid comme la lame, entendre cela était véritablement dur… Elle ne put répondre que par quelques bégayements… Au fond, elle ne savait pas pourquoi elle ne pouvait les aider de cette façon… Mais c’était un fait, elle ne le pouvait…

    « Je… »

    « Elle ne peut pas, Bouba… »

    « Pourquoi elle ne peut pas, Trévor ? »

    « Au fond d’elle, elle voudrait bien et elle ne nous empêcherait pas de nous évader si nous le pouvions… Mais son chef se rend bien compte qu’il ne peut pas contrôler Sid… C’est qu’un gosse pour ton groupe, n’est-ce pas ? »

    « … »

    « Si ton boss envoyait quelqu’un pour nous sortir de ce merdier, le gosse aurait vite fait de nous remplacer par une vingtaine de jouets neufs qui subiront le même traitement que nous… Tout est une affaire d’intérêt… Il vaut mieux pour la communauté des jouets que nous soyons les prochains à y passer… »

    « Je ne comprends pas. »

    « Si Ravness a été envoyée, Bouba, c’est parce que le chien risque de tous nous tuer en une soirée… Alors qu’on pourrait encore tenir un mois sous le joug du gosse. Il ne vaut mieux pas accélérer les choses… »

    « Je ne comprends pas, Trévor. »

    Ce tas de muscles était d’une patience admirable, il ne faisait que cligner des yeux aux remarques enfantines et agaçantes de l’ours en peluche… Ravness leva son regard vers Bouba et parla d’une voix qu’elle tentait de rendre douce.

    « Bouba, tu devrais retourner auprès des autres… »

    Il obéit aussitôt de ses yeux naïfs.

    « Il n’a pas besoin de savoir tout ça… »

    « Mais toi bien. »

    [i]Il avait raison… Elle ne savait guère, elle n’avait pas compris cette « manœuvre » du haut commandement de la lumière dont elle ne faisait guère partie… Elle n’avait qu’un principe, œuvrer pour la paix… Mais elle ne savait plus s’il n’y avait pas d’autres moyens… Si elle ne faisait pas fausse route.
    Il parlait avec des mots crus, sans tendresse, sans illusions et il devait vouloir être traité de la même manière…


    « Il ne sait pas que le gamin va s’occuper de toi dès demain, c’est ça ? »

    « Ca vaut mieux, non ? Il n’y a que la Barbie et moi qui savons… »

    « Tu ne veux pas leur faire d’adieux ? »

    « … »

    « Tu ne réalises pas encore vraiment que tu vas mourir ? »

    « … Je veux pas crever comme ça. Je veux pas crever comme une

    Des aboiements résonnèrent alors impitoyablement dans la maison… Comme si le chien venait de se rappeler… Ravness se précipita vers la porte et la ferma du mieux qu’elle put (il aurait fallu qu’elle puisse atteindre la poignée pour la fermer totalement)… Alors au bout de quelques secondes, un choc frappa la porte comme un coup de marteau, faisant reculer Ravness qui lutait pour la garder fermée.

    « Allez dans les étagères ! »

    Et une jambe derrière l’autre, elle força de toutes ses forces pour résister à la puissance du chien qui n’abandonnait pas l’idée d’ouvrir la porte… Mais elle perdait en terrain, ses bras n’étaient pas assez puissants, on pouvait déjà voir la gueule du chien dont les pupilles étaient dilatées telle celles d’un requin en colère.
    Alors une deuxième silhouette vint l’assister, il ne pouvait s’agir que de Trévor… Elle ne lui adressa pas la moindre remarque, elle devait respecter son choix…
    Et alors que les autres jouets étaient montés à leur façon sur les étagères, il se retourna vers eux et cria d’une voix qui pour la première fois était sévère et furieuse.


    « Qu’est-ce que vous attendez pour venir nous aider ! »

    Elle dépréciait cette attitude… On peut respecter et honorer quelqu’un qui a eu la force de combattre mais qui sommes-nous pour blâmer ceux qui étaient trop faibles ? Quoi qu’il en soit, ils obéirent de la même façon qu’à son propre ordre et vinrent tous, petits et grands pousser cette porte…
    Mais ce ne fut que quand Bouba arriva pour porter son assistance que tout sembla plus facile et le chien trop débordé s’en alla déçu…

    Il y eut… Des cris… Des cris de joie, de satisfaction et de fierté d’un travail accompli en communauté. Elle-même ne pouvait réprimander son sourire…

    Il y eut… Des cris… Des cris de peur et de douleur, de désolation et d’incompréhension d’une situation trop subite. Elle-même n’avait pu l’empêcher…

    La porte s’était ouverte trop brusquement sous le coup du chien revenu silencieusement… Et ils étaient tous derrière et ils furent impitoyablement tous expulsés à quelques mètres…
    Non pas tous… Trévor était trop sage… Il s’était décalé au dernier instant et quand le chien a bondi dessus et s’est emparé de lui de ses crocs… Il a du regretter de ne pas avoir été assez stupide pour se prendre la porte… Le chien s’en alla à l’autre bout du couloir dans une autre pièce…

    Les jouets, tous le remarquèrent très vite… Le chien n’était pas parti seul et il n’y avait plus le moindre cri de joie. Barbie ne put retenir quelques larmes, elle semblait être la seule à avoir compris…

    Quoi qu’il en soit, Ravness se leva.


    « Voiture, Robotdog, Poweranger… J’aurai besoin de vous… »

    Deux étaient dénués de tête et un ne comprenait probablement rien, n’étant qu’un chien… Mais ils se mirent à ses côtés et attendirent ses ordres…

    21 :50… Les parents ne tarderaient plus… Ce n’était plus qu’une question de minute. Ils se mirent tous les quatre dans le couloir, au loin, à quelques mètres était ouverte une autre porte… Alors Voiture se mit à rouler à une vitesse qu’elle n’avait peut-être jamais osée et avec son courage, s’engouffra dans le salon par l’autre porte… Le robot, le héros et Ravness s’avancèrent jusqu’à être au milieu du couloir et la voiture revint poursuivie d’aboiements furieux…
    Scud était un crétin. Certes, il n’était jamais qu’un chien mais même pour sa race, il était stupide au summum de l’impossible.
    S’interposa alors Robotdog qui était deux fois moins volumineux mais qui était en métal. Le chien freina sa course mais attaqua tout de même le robot, essayant de mordre tant bien que mal le crâne du jouet. Alors le Poweranger dans la même abnégation que les autres sauta sur le dos du chien mécanique et sauta une nouvelle fois jusqu’à la gueule du chien qu’il bombarda de coups… Le chien couina tel un chacal… Ravness fit apparaître son épée et se mit à courir jusqu’à atteindre le ventre du chien… Et alors qu’elle allait le transpercer, quelque chose ne se passa pas bien, Robotdog se renversa sur le côté, déséquilibré par Scud… De cela, le poweranger tomba telle une pierre et Scud ignora totalement Primus… Il se dirigea à course de chien vers la chambre de Sid pour y chercher les jouets qui n’avaient pas combattu…

    Et pousser par un instinct qu’elle ne pourra jamais expliquer, la Capitaine fit disparaître son arme d’un coup sec et pointa ses deux mains vers le chien, le soulevant alors de sa seule force psychique… C’était probablement sa petite taille qui lui avait laissé croire que cette puissance là avait diminué mais ils avaient gardé la même intensité… Elle le fit voler dans les airs et dans une rage impressionnante, le fit basculer de la rampe d’escalier, vers le rez-de-chaussée… Nulle pitié pour l’animal, elle inspecta ses amis…

    Et quelle surprise pour elle de remarquer avoir pensé au terme « amis… » Alors qu’ils ne se connaissaient que depuis une grosse heure… Ils allaient tous bien… Les autres jouets vinrent rejoindre Ravness dans le couloir mais malgré la victoire, aucun ne souriait… Ils se dirigèrent rapidement vers le salon d’en face et trouvèrent Trévor… Ou plutôt ce qu’il en restait… Son buste était séparé de ses bras et de ses jambes et il respirait lentement… Ils l’entourèrent de leur présence… L’apaisèrent de leur sourire. Il tremblait terriblement fort… C’était ses derniers instants et il rassemblait ses forces pour parler dans un sanglot.


    « Je… Je suis heureux pour la première fois de ma vie. De savoir… que je vais mourir aux côtés d’amis. C’est tout ce que je voulais. »

    Par le front, le thorax, l’épaule gauche et l’épaule droite, Ravness fit un signe de croix… Jamais elle n’avait accompli de mission plus triste que celle-là… Jamais elle n’avait perdu d’ami jusqu’à ce jour…
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Magnifique mission. C'est triste, c'est beau.

26 points d'expériences, 260 munnies. 2 PS en Défenses, 1 en Force et 1 en Psychisme.

C'est une excellente mission.
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