Me voilà fin prête pour une nouvelle mission. Aujourd'hui, j'avais abandonné mon arc et mes flcèhes: la tâche que j'avais à effectuer ne nécessitait pas que j'ai mes objets fétiches sous la main. En effet, je devais rattraper des prisonniers qui avaient trouvé le moyen de prendre la poudre d'escampette. Bah, ça ne m'avait pas l'air bien compliqué, d'autant plus que des balais étaient censés m'apporter leur aide. Oui, des balais... Je dois bien avouer que dans un premier temps, lorsque le Maître Yen-Sid me l'avait annoncé, j'avais eu envie de rire, mais bon... C'était toujours ça de pris. Bref, aussitôt que j'eus reçus ma mission, je m'étais mis à la recherche des fauteurs de trouble, bien décidée à les renvoyer là d'où ils venaient. J'arpentais les longs couloirs du château Disney depuis de longues minutes maintenant et cela commençait à me lasser sérieusement. M'enfin, je n'allais pas baisser les bras si vite et j'allais prendre mon mal en patience. Dire que j'avais tout le château à fouiller, ça allait me prendre des semaines pour retrouver tous les fuyards. Quoique si je continuais à me lamenter comme je le faisais actuellement, ça allait prendre encore plus de temps. Allez Asusu', trève de bavardages et pensées peu réjouissantes, une mission t'attendait petite idiote... Aussitôt dit, aussitôt fait, je me concentrai encore plus sur mon travail, prête à me jeter sur le premier prisonnier qui viendrait à passer par là. Je passais devant un balais sans le voir, chose qui n'eût pas l'air de lui plaire vu qu'il me suivit jusqu'à ce que je les remarque (enfin). Je m'aperçus de sa présence dans mon dos que quand je passais devant une vitre qui me renvoya mon reflet, et celui du balais par la même occasion. Je me retournais vivement vers le manche en bois et me mis à lui parler:

"Depuis quand t'es là toi ?!"


Un silence s'en suivit. Hum... Bon d'accord, les balais étaient censés m'aider, mais fallait pas leur en demander de trop non plus, hein, ce n'étaient et ça resteraient que de simples balais constitués de pailles et de bois, la nature ne leur avait pas fait le don de parole. M'enfin... Je devais avoir l'air très malin à attendre une quelconque réponse de la part du manche en bois. C'était pourquoi, au bout de ce qui me sembla être la minute la plus longue de toute ma vie, j'entrepris de poser une question à laquelle mon "interlocuteur" pourrait répondre.

"Euh... Sinon t'aurais pas croisé un des prisonniers ?"