![Loup y es-tu ?[mission normale] Szp8](https://zupimages.net/up/21/40/szp8.png)
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Me voilà de nouveau prête pour une nouvelle mission au Pays Imaginaire. Arc et flèches accrochés dans le dos, je m'étais dépêchée de rejoindre le vaisseau Gummi qui me permettrait de me rendre sur les lieux de ma mission, tout en me remémorant l'ordre du jour. J'étais censée chasser un sans-coeur qui effrayait les enfants qui habitaient au Pays Imaginaire. Jusque là, pas de problèmes, seulement voilà, une mission sans difficultés, et bien c'est jamais marrant. Donc, la difficulté serait pour moi d'identifier le sans-coeur ainsi que de le neutraliser, ce qui n'allait pas être une mince affaire car d'après ce qu'on m'avait dit, il était très rapide. Ouais... Génial... Je ne savais même pas à quoi il ressemblait... Enfin, je verrais bien sur place, ça ne devait pas être si dur que je me l'imaginais, hein, sinon on ne m'aurait pas confier cette mission. Bref, au bout de quelques minutes, je fus enfin arrivée à destination. L'air un peu distrait et les mains dans les poches, je sortis du vaisseau et fis craquer quelques branches et feuilles mortes en posant négligemment le pied dessus. Je me doutais bien que ce n'était peut-être pas la meilleure attitude à adopter lorsqu'on est censé chasser un sans-coeur, mais pour le moment, je ne le voyais pas, donc il n'y avait aucune raison de se mettre la pression pour rien. Enfin, je crois. Je secouais la tête, ce n'était pas le moment de manquer de confiance en soi ou d'être indécise quant à la posture que je devais prendre. Il n'y avait rien dans le coin, point à la ligne. Je sortis tout de même les mains de mes poches quand je me mis en marche: le sol étant irrégulier, sans oublier que j'étais de nature maladroite, j'avais tendance à tomber facilement et si cela devait m'arriver aujourd'hui, j'aimerais que mes mains soient libres afin, d'éventuellement, me rattraper. Quoique, si je levais bien les pieds aussi, ça devrait être bon... M'enfin, la question n'était ps là. Je devais me concentrer sur l'ordre de mission.
Le plus rapidement et le plus discrètement possible, je me mis à arpenter la petite fôret dans laquelle j'avais atterris. Mes pas faisaient gémir quelques bouts de bois qui traînaient dans le coin et froissaient les feuilles mortes. Tout semblait relativement calme, aucune trace d'un quelconque sans-coeur en vue... Je sursautais brusquement en entendant une branche craquer violemment, suivit par des bruits de pas précipités. Je me tournais rapidement vers là d'où provenait le bruit, et vis un gamin, habillé avec ce qui ressemblait à une peau de renard, déboulé, me rentrant dedans. Je me laissais tomber sur les fesses tandis que l'enfant s'étala de tout son long, avant de se remettre sur ses pieds aussi vite qu'il avait chuté. Il me jeta un regard inquiet et lâcha:
Et avant que j'ai le temps de dire quoique ce soit, il repartit en courant. Et bin... J'avais peut-être parlé trop vite finalement, la bestiole que je cherchais ne devait pas être bien loin. Je ne pus m'empêcher de sourire un peu à l'idée que la mission n'allait pas s'éterniser. Je me relevais souplement, époussetant mes genoux et mes mains, avant d'attraper mon arc et quelques flèches. Je me rappelais de l'avertissement qui m'avait été adressé: le sans-coeur était rapide. Bin, pas de chance pour lui, moi aussi je l'étais. N'étant pas bien musclée, j'avais préféré me concentrer sur ma vitesse plutôt que sur ma force quasi-inexistante. M'enfin, quant à savoir qui de moi ou du monstre était le plus vif...
Je n'eus pas plus de temps pour réfléchir et me préparer à attaquer. Je vis une sorte d'éclair noir bondir, de derrière un arbre, dans ma direction. Mon instinc me força à m'écarter sans plus attendre. Mes mains se crispèrent autour de mon arc et mon coeur se mit à battre plus fort. En effet... Ca c'était de la rapidité !! Comment j'étais censée en venir à bout si ce truc n'arrêtait pas de bouger d'un endroit à un autre aussi vite ? C'était à moi d'être la plus rapide en somme... La bonne blague. M'enfin, je ne devais pas non plus me laisser décourager par ce sans-coeur qui ressemblait à une ombre (mais qui n'en était pas une). L'air refrogné, je le visais donc, une flèche prête à partir. Lorsque je laissai partir le bout de bois, ce dernier alla se figer dans le tronc d'arbre le plus proche, ma cible ayant disparut. C'était impossible... Elle se tenait là, juste au centre de la clairière 'y a à peine deux secondes... Je sentis le rouge me monter aux joues: au bon sang... Il fuyait. Ah, ça n'allait pas se passer comme ça !! Ni une ni deux, je me mis à lui courir après, tentant (en vain) de le rattraper. J'avais beau le suivre, j'avais la nette impression que la distance entre nous ne faisait que de se creuser encore plus. Commençant un peu à fatiguer, je lui criais:
Comme s'il allait m'écouter... Ah, peut-être que... Ah bin non en fait. Le sans-coeur s'était juste arrêté pour mieux me frapper... Chose que je n'avais pas vraiment prévue. Je ne pus donc ni esquiver, ni parer le coup, que j'encaissais pitoyablement, me retrouvant de nouveau par terre. Sans rien dire, je me redressais, des feuilles et de l'herbe dans mes cheveux ébouriffés. Je mordillais nerveusement ma lèvre inférieure, réfléchissant à un moyen de le coincer. Bin, fallait juste que je sois plus rapide que lui quoi... Ce qui était im-po-ssi-ble. Peut-être qu'avec un peu de chance... L'espoir fait vivre.
Respirant un grand coup, je me mis en garde et préparai plusieurs flèches. J'en tirai une, puis une autre et encore une autre... Et ainsi de suite. Le sans-coeur ne cessait de fuir rapidement ou d'essayer de me frapper. Lorsqu'il tentait de m'atteindre, j'en profitais pour le toucher aussi. A force, je commençais à avoir les bras tout érafflé, mais ce n'était pas bien grave, c'était un mal pour un bien, puisque quand il s'approchait, mes flèches arrivaient là où je l'escomptais. Ce manège dura au moins une bonne heure, si ce n'est plus, avant que l'ombre noire ne s'écroule et ne s'évapore. Je soupirai de soulagement: enfin, je l'avais battus, ce n'était pas trop tôt. Bon, je pouvais maintenant rentrer au Château Disney.
Sam 25 Déc 2010 - 23:22Le plus rapidement et le plus discrètement possible, je me mis à arpenter la petite fôret dans laquelle j'avais atterris. Mes pas faisaient gémir quelques bouts de bois qui traînaient dans le coin et froissaient les feuilles mortes. Tout semblait relativement calme, aucune trace d'un quelconque sans-coeur en vue... Je sursautais brusquement en entendant une branche craquer violemment, suivit par des bruits de pas précipités. Je me tournais rapidement vers là d'où provenait le bruit, et vis un gamin, habillé avec ce qui ressemblait à une peau de renard, déboulé, me rentrant dedans. Je me laissais tomber sur les fesses tandis que l'enfant s'étala de tout son long, avant de se remettre sur ses pieds aussi vite qu'il avait chuté. Il me jeta un regard inquiet et lâcha:
"Tu devrais pas trainer dans le coin, hein... C'est pas prudent !!"
Et avant que j'ai le temps de dire quoique ce soit, il repartit en courant. Et bin... J'avais peut-être parlé trop vite finalement, la bestiole que je cherchais ne devait pas être bien loin. Je ne pus m'empêcher de sourire un peu à l'idée que la mission n'allait pas s'éterniser. Je me relevais souplement, époussetant mes genoux et mes mains, avant d'attraper mon arc et quelques flèches. Je me rappelais de l'avertissement qui m'avait été adressé: le sans-coeur était rapide. Bin, pas de chance pour lui, moi aussi je l'étais. N'étant pas bien musclée, j'avais préféré me concentrer sur ma vitesse plutôt que sur ma force quasi-inexistante. M'enfin, quant à savoir qui de moi ou du monstre était le plus vif...
Je n'eus pas plus de temps pour réfléchir et me préparer à attaquer. Je vis une sorte d'éclair noir bondir, de derrière un arbre, dans ma direction. Mon instinc me força à m'écarter sans plus attendre. Mes mains se crispèrent autour de mon arc et mon coeur se mit à battre plus fort. En effet... Ca c'était de la rapidité !! Comment j'étais censée en venir à bout si ce truc n'arrêtait pas de bouger d'un endroit à un autre aussi vite ? C'était à moi d'être la plus rapide en somme... La bonne blague. M'enfin, je ne devais pas non plus me laisser décourager par ce sans-coeur qui ressemblait à une ombre (mais qui n'en était pas une). L'air refrogné, je le visais donc, une flèche prête à partir. Lorsque je laissai partir le bout de bois, ce dernier alla se figer dans le tronc d'arbre le plus proche, ma cible ayant disparut. C'était impossible... Elle se tenait là, juste au centre de la clairière 'y a à peine deux secondes... Je sentis le rouge me monter aux joues: au bon sang... Il fuyait. Ah, ça n'allait pas se passer comme ça !! Ni une ni deux, je me mis à lui courir après, tentant (en vain) de le rattraper. J'avais beau le suivre, j'avais la nette impression que la distance entre nous ne faisait que de se creuser encore plus. Commençant un peu à fatiguer, je lui criais:
"Hééééééé !! Reviens un peu par là abrutit !!"
Comme s'il allait m'écouter... Ah, peut-être que... Ah bin non en fait. Le sans-coeur s'était juste arrêté pour mieux me frapper... Chose que je n'avais pas vraiment prévue. Je ne pus donc ni esquiver, ni parer le coup, que j'encaissais pitoyablement, me retrouvant de nouveau par terre. Sans rien dire, je me redressais, des feuilles et de l'herbe dans mes cheveux ébouriffés. Je mordillais nerveusement ma lèvre inférieure, réfléchissant à un moyen de le coincer. Bin, fallait juste que je sois plus rapide que lui quoi... Ce qui était im-po-ssi-ble. Peut-être qu'avec un peu de chance... L'espoir fait vivre.
Respirant un grand coup, je me mis en garde et préparai plusieurs flèches. J'en tirai une, puis une autre et encore une autre... Et ainsi de suite. Le sans-coeur ne cessait de fuir rapidement ou d'essayer de me frapper. Lorsqu'il tentait de m'atteindre, j'en profitais pour le toucher aussi. A force, je commençais à avoir les bras tout érafflé, mais ce n'était pas bien grave, c'était un mal pour un bien, puisque quand il s'approchait, mes flèches arrivaient là où je l'escomptais. Ce manège dura au moins une bonne heure, si ce n'est plus, avant que l'ombre noire ne s'écroule et ne s'évapore. Je soupirai de soulagement: enfin, je l'avais battus, ce n'était pas trop tôt. Bon, je pouvais maintenant rentrer au Château Disney.