Tu connais le secret du Père Noël ? Szp8Tu connais le secret du Père Noël ? 4kdkTu connais le secret du Père Noël ? 4kdk
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Nous sommes quatorze ans après les évènements de Kingdom Hearts 2. En tant d’années, les choses ont considérablement changé. Les dangers d’hier sont des soucis bénins aujourd’hui, et au fil du temps, les héros ont surgi de là où on ne les attendait pas. Ce sont les membres de la lumière qui combattent jour après jour contre les ténèbres.

Ce n’est plus une quête solitaire qui ne concerne que certains élus. C’est une guerre de factions. Chaque groupe est terré dans son quartier général, se fait des ennemis comme des alliés. Vivre dehors est devenu trop dangereux. Être seul est suicidaire. A vous de choisir.

La guerre est imminente... chaque camp s'organise avec cette même certitude pour la bataille.

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    « Faudrait pas que je me loupe… »

    Sur ce coup-ci, j’avais pris toutes mes armes, c’était un peu une question d’honneur, un grand défi que je me lançais. Enfin, battre quelques sans-cœurs n’avaient rien de compliqué, mais réussir sans le moindre problème cette mission, voila qui était plus ardu. Du coup, je m’étais préparé à toutes les éventualités.
    Jusque là, tout s’était très bien déroulé. J’étais d’abord passé dans une forêt très lugubre ou il n’y avait qu’une poignée de sans-cœurs que j’ai simplement abattu au sabre… Ensuite, après avoir changé d’espace, arrivé à la colline de Noël, il n’y eut anormalement aucun sans-cœur pour m’accueillir. La belle affaire… Et j’étais là maintenant, sur le toit de l’une des maisons, me cachant derrière un muret faisant office de garde-fou… Jusque là, je ne voyais que de la piétaille autour de ce carrousel. Une dizaine de sans-cœurs, cinq soldats, trois petits trucs verts semblables à des taupes et enfin deux momies aux très longs bras et jambes.

    J’ai posé mon sabre rangé dans le fourreau à terre, juste à mes côtés… Faudrait pas l’oublier, j’aurais l’air vraiment con. Et j’ai fait discrètement apparaître un arc long dans une main et une flèche dans l’autre… Faisant bien attention de ne pas être vu, j’ai bandé l’arc et ai tiré vers l’une des taupes avant de me coucher au sol… Mais ces saletés, quand ça meurt, ça ne fait pas de bruit donc courage pour être sûr… J’ai attendu dix secondes avant de lâcher mon arc et de faire apparaître dans mes mains un poignard et en un éclair, l’ai lancé sur le carrousel, sur sa boite de commande. Celui-ci se mit alors à tourner à une vitesse hallucinante, effrayant les sans-cœurs, me tournant alors dos.

    Ma priorité, c’était les plus vicieux, les taupes. J’ai repris mon arc en main, me suis levé sans chercher à me cacher, ai décoché deux flèches et les ai frappé en plein crâne.
    Le carrousel s’est arrêté au bout de cinq petites secondes… J’ai fait apparaître une nouvelle flèche tandis que je m’étais fait volontairement repéré. J’ai bandé l’arc en y mettant la flèche et l’ai pointée vers un des sans-cœurs qui se mit en garde.
    Cela me fut amusant de voir à quel point, toute leur attention était portée sur une flèche qui ne pourrait en tuer qu’un seul. Et je me suis mis à fredonner avec un sourire aux lèvres.


    « Elle a les yeux révolvers, elle a le regard qui tue, elle a tiré la première, m’a touché c’est foutu… Allez, faudrait pas traîner ! »

    Ripide surgit alors de sous la neige, derrière les sept sans-cœurs, aboyant de toutes ses forces, il dégaina sa dague et se rua sur une momie, l’empêchant de sauter. Et tandis qu’il la lacérait, mon arc disparaissant, je pris cinq poignards de nulle part, toujours par cette même technique de poche intérieure et je les ai lancé sur la deuxième momie. Elle parvint à sauter juste à temps pour ne pas mourir sur le coup et en recevoir trois en ses jambes. Et à sa chute, Ripide vint l’achever…

    « Tu gères, Ripide. Tu me ramasses tout ça, s’il te plait ? »

    J’ai sauté de mon emplacement jusqu’au milieu du terrain, n’oubliant pas mon sabre, et lâchant ce dernier à terre, je fis apparaître une nouvelle arme appropriée au style de combat que j’allais devoir affronté. Un bâton de combat, long d’1 m 70. Cinq soldats m’encerclant.
    Les trois qui se trouvaient dans mon champ de vision se mirent alors à bondir sur eux-mêmes, s’excitant mystérieusement et me bondirent subitement dessus avec la même technique.

    L’ennui, c’est que tout le monde a déjà combattu un soldat, leurs attaques sont très prévisibles. Je me suis servi du bâton comme d’une troisième jambe et mettant tout mon poids dessus, parvint à me décoller du sol et tout en restant accroché à mon arme plantée au sol, je fis un tour aérien autour du bâton, frappant de trois coups de pieds les soldats. Le cercle était rompu d’un côté et atterrissant en face des deux autres soldats, je n’attendis qu’une seconde avant de lancer deux poignards que je venais de faire apparaître, touchant les soldats en leur abdomen.
    Je combattais de différentes façons, c’était une habitude, improviser… Ce qui revenait souvent dans mes combats, c’était cette façon que j’avais de déstabiliser mes adversaires, de les blesser grièvement sans les blesser pour que Ripide puisse les abattre par la suite. Quant à être à deux, autant que ça soit utile.
    Et je n’avais pas besoin de parler à mon compagnon pour qu’il comprenne. Notre entraînement dans le Colisée nous avait appris à nous comprendre dans nos gestes sans s’encombrer de paroles.

    Je me suis tourné, confiant, avec un sourire presque sympathique vers les trois soldats debout. C’était chiant, d’un côté, ils ne connaissaient pas la peur… L’un des soldats refit le même coup, s’excitant et se ruant vers moi… Ils ne connaissaient pas non plus la stratégie, apparemment. Je pris le bâton et instantanément, le fis tourner devant moi à une vitesse hallucinante. Le sans-cœur fut projeté dès le contact tandis que moi de même, je fus obligé de stopper la rotation. Un deuxième soldat s’avançait déjà vers moi de cette technique récurrente. Je n’attendis pas d’avoir une arme sous la main, je lui assénai une droite de tous les diables dans son casque, le faisant disparaître dans la projection. Le dernier ne tentait rien pour l’instant, me regardait avec méfiance, prêt à attaquer… Quand enfin, lors de son attaque, Ripide s’interposa et fit un coup de queue dans le vide pour former un mur instantané qui para le coup du sans-cœur. Coupé dans son élan, je me suis emparé de mon bâton et ai frappé à trois reprises le sans-cœur.

    Prochaine étape, l’atelier. J’ai fait disparaître toutes les armes que Ripide m’apportait, me les préparant pour un prochain combat et ne gardais que mon sabre en main.

    J’ai ouvert la porte de l’usine, déjà en garde, une main prête à dégainer le sabre… Doucement je suis entré dans une pièce qui semblait être un bureau. Comparé au froid du dehors, ici, c’était le paradis. Les murs semblaient être en pain d’épice, il y avait une cheminée, des fauteuils mais rien de vivant. Apparut alors un Grenadier, un sans-cœur à peu près de ma taille, qui prend d’abord l’apparence d’une boite rouge et dès qu’on s’en approche, cette boite s’ouvre pour laisser apparaître un garde armé d’un pistolet ou bien une citrouille armée de deux faux… Pour le connaître si bien, j’en avais déjà combattu un dans l’arène du Colisée. Mais là, nous étions dans une petite salle, ce serait ardu.

    Il sauta jusqu’à moi, la boite s’ouvrit pour laisser apparaître une citrouille bien effrayante, elle me frappa d’une de ses faux tandis que je parais ce premier coup de mon sabre, et retirant déjà son arme, me frappa une deuxième fois.
    Si ses frappes étaient prévisibles, elles étaient aussi très puissantes, me forçant à parer de mes deux bras. Elle récidiva plusieurs fois, sans me laisser le temps de souffler… Il me forçait à reculer vers la fenêtre et je ne pouvais lutter face à cette force si oppressante. J’apperçus Ripide qui s’apprêtait à bondir, je lui fis un non très clair de la tête… Lorsque Ripide se mêlait d’une bataille, les dégâts étaient démentiels devant la violence de ses coups, il détruirait la salle en un tel lieu.

    Il me fallait trouver un plan… Mais ce n’était pas mon fort, je manquais de pratique dans les situations difficiles. La meilleure des choses à faire était encore de demander de l’aide à Ripide. Je lui fis un bref clin d’œil.
    Ce dernier trouva la solution pour ne rien détruire et se mit à aboyer avec une puissance que je ne lui avais jamais vu auparavant, faisant presque trembler le sol. Il était tel un lion. Le sans-cœur fut surpris, je l’ai vite repoussé d’un coup de pied visant la boite trop grosse pour esquiver.
    Et alors que je m’apprêtais à bondir sur le grenadier, la boite s’est fermée et s’est rouverte pour laisser place à un gendarme, tenant une carabine de chasse. Il me menaçait de son arme… Un coup comme ça et la mission ne serait pas tant réussie que ça.


    « Yuri… Danse… »

    Je regardai mon compagnon suite à cet ordre… Sans comprendre.

    « Fais pas ton crétin et danse. »

    Ca m’amusa, il appelait ça une danse. Mais le message était passé. Ripide bondit devant moi et fit la même technique que tantôt, balayant les airs de sa queue, créant un mur qui stoppa la balle du Grenadier. Tandis qu’au même moment, je plaçai mes mains l’une à l’opposée de l’autre. Une vers le sans-cœur et une vers l’extérieur… Plus précisément vers la neige… Et quand ce fut fait, je pivotai sur moi-même et en m’abaissant, pointai mes deux paumes vers le sans-cœur.

    « Danse naturelle… ! »

    Une masse impressionnante de neige surgit alors de l’extérieur et brisa la fenêtre comme du papier avant de s’abattre sur le sans-cœur. Cela ne suffirait qu’à l’étourdir, j’ai donc de ma main gauche pointé les flammes de la cheminée tout en gardant une paume ouverte vers le sans-cœur. Et j’ai fait valsé mes mains devant moi, en spirale.

    « Danse naturelle… »

    Le feu sortit alors de la cheminée et guidé par mes mains, fonça sur la boîte avant de retourner dans la cheminée… Je repris mon sabre en main et bondis sur le sans-cœur, plantant ma lame au sein de la boite, faisant disparaître la créature.

    « Eh ben… Beaucoup pour pas grand-chose… »

    Par bonheur, le feu n’avait pas pris sur les tapis et au contraire, avait fait fondre la quasi-totalité de la neige.

    « Dans un terrain un peu plus adapté, je donnais pas cher de sa peau. »

    On est passé à la prochaine salle et comme seuls sans-cœurs, il y avait une dizaine de momies tenant des cadeaux dans leurs mains.

    « Roh, ça va encore prendre des plombes. »

    « Bah, on s’amusait jusqu’à présent… Je n’ai pas encore utilisé ma meilleure arme. »

    Et j’ai dégainé mon sabre, mon arme de prédilection. Et sans laisser le bénéfice du doute aux momies, nous nous sommes rués vers elles à une vitesse prodigieuse, tranchant l’une après l’autre toutes ces créatures. Souvent, tout dépend du terrain et là, c’était le pire pour elle avec un plafond pas assez haut.



    Nous étions dans mon vaisseau, en route pour le château, quand Ripide me posa une question…


    « Hey, Yuri… On aurait pas du s’assurer que ce Monsieur Noël est toujours en vie ? »

    « … Oh la bourde, euh… Ben on va dire qu’on ne l’a pas trouvé, tiens. »

    Ca c’est de l’honnêteté.

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Du combat du combat du combat, cela résume bien cette mission. Je n'en demandais pas tant, je pensais même trouver le pére Noël mais tu l'as remarqué à la fin. Pour un général c'est vrai que la mission peut paraître très simple donc je n'en tiens pas rigeur. En plus les yeux révolvers quoi !

Mission Accomplie !
20 points d'expérience + 200 munnies + 3 PS en Vitesse
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