- Il y a de ça très longtemps, Joker était allé dans un monde qui étant remplie de pirates aussi différents les uns des autres qu'ils sont similaire aux hommes de notre époque. Bien sûr ils sont du même temps que Joker mais ce monde est similaire au sien il y a énormément de temps. Le consul était aujourd'hui envoyé à Port Royal où il doit trouver un ouvrage qui pourrait être utile pour le fils de Clio à savoir Baralai. Il faisait terriblement nuit et la lune brillait suffisamment pour ne pas avoir besoin de torche mais elle n'était pas complète. Ainsi il est sûr que la légende des pirates squelettiques ne se produira pas. Joker arrivait donc en ville où régnait une atmosphère lourde parsemée de quelques bourrasques de temps à autres pour rafraichir le tout. Les seuls bruits audibles étaient ceux des feuilles des arbres et celui des pas du clown se remémorant le lieu où pour la première fois il découvrit ce qu'était un sans-cœur ou encore un simili. Mais il n'est pas là pour ce genre de choses et surtout pas pour passer du bon temps. Sa hâtant pour trouver un moyen de se rendre sur l'île indiquée, Joker tomba sur une barque... C'était une très mauvaise idée d'embarquer dessus et ce pour deux raisons évidentes et la première c'est qu'il n'a absolument aucune idée d'où se trouve l'ile pour le moment. Donc la première étape s'impose d'elle-même: Trouver des renseignement sur l'île des quatre vents et un des lieux idéaux pour tout ça est bien sûr la taverne.
L'homme entrait alors dans l'établissement et rien ne se produisait... Tout le monde ignorait Joker dans le sens où ses cicatrices et son maquillage n'impressionnaient personne. Était-ce parce qu'ils étaient totalement ivres ou s'en fichaient-ils tout simplement? Vu leur haleine et leur état c'était probablement la première option et les voir comme ça provoquait... L'envie de boire aussi! Alors s'approchant du bar tentant par la même occasion de ne pas marcher sur l'ivrogne qui s'était écroulé par terre, il demanda une boisson d'homme qui était bien entendu du rhum. Il fut servi sur le moment et préféra payer de suite même si souvent, il préfère le vol mais ce n'est vraiment ni le lieu, ni le moment pour créer un émeute. Le fils de Thalie se mit donc à une table essayant d'écouter les autres pour récolter des informations sur le lieu dont il ignore encore tout. Tout? Non, il sait qu'il y a une légende la concernant qui parlerait d'un coffre dans lequel un cœur aurait été enfermé, celui d'un monstrueux pirates du nom de Davy Jones qui lui serait encore vivant. Est-ce un sans-cœur qui l'est devenu volontairement et qui garderai un moyen de redevenir humain? C'est très intéressant et il faudra aller voir Baralai pour se renseigner sur la chose mais avant toute chose, le grimoire.
-Ils... Notre trésor... Quatre vents...
Malgré que la phrase n'ait été entendue entièrement, les mots perçus ne laissent pas le moindre doute quant à leur discutions. Peu de temps après dans les dix ou quinze minutes pour être précis les 4 hommes s'en allaient et Joker décida de les suivre de près et avec cette nuit, ça ne devrait pas être trop dur d'être suffisamment discret. Ils étaient visiblement des pirates et il montaient à bord d'un navire où il y en avait d'autre et c'est là que le jeu se corse. Déjà, allaient-ils réellement aller sur cette fameuse île et si c'était le cas, le feraient-ils cette nuit? Le Joker prit une petite barque avec laquelle se rendre sure le navire qui ne pouvait être trop près avec le manque de profondeur. Arrivant donc aux abords du fameux bateau il saute sur la poupe du bateau glissant légèrement pour finir le pied droit dans l'eau mais reste tout de même bien agrippé. Pendant qu'ils travaillaient tous sur le pont, le clown avait réussi à se faufiler jusqu'à la cale ou il trouva sans grande peine une cachette jusqu'à réussir à s'endormir avec le taux d'alcool qui n'aide pas pour se tenir éveillé.
6 heures plus tard, ils étaient arrivé mais les pirates étant fatigué par ce voyage en profitèrent pour s'assoupir quelques instants. Joker ne laissa pas cette occasion de s'en aller en toute discrétion et se mit à chercher l'ermite. Il ne sera vraiment pas dur de lui voler son bouquin s'il est vraiment aussi âgé qu'on le dit. Imaginez-vous vivre cent ans dans un environnement pareil, ce ne doit pas être toujours facile mais c'est très certainement... Chiant. A quoi bon être né au milieu des hommes si c'est pour vivre seul? Quoi qu'il en soi, il ne devrait pas être trop dur à trouver et la chasse est maintenant ouverte. Il faisait maintenant jour et le soleil cognait fort et éblouissait tellement qu'il fallait marcher la tête baissée pour pouvoir garder les yeux ouverts. Seulement avec ce fin sable blanc qui reflète en parti les rayons du soleil il n'était vraiment pas aisé de ne pas cligner des yeux sans arrêt. Mais de noirs nuages venaient de la mer pour couvrir ce grand ciel bleu et petit à petit le faire totalement disparaître. Pouvant maintenant regarder droits devant lui et aux alentours, Joker découvrit une île couverte de verdure jusqu'à perte de vue. Il faudra faire assez attention pour ne pas se perdre dans cette végétation mais dans le pire des cas, il suffirait d'aller tout droit dans un sens pour arriver jusqu'au bord de la mer. Il entrait alors sans tarder dans ce labyrinthe naturel et sauvage sentant l'humidité se plaquer sur son visage faisant couler son maquillage à quelques endroits. Sous les feuilles des palmiers il faisait sombre et la marche était difficile avec les nombreuses racines qui sortaient du sol et les branchages qu'il faut sans arrêt repousser. Cherchant en vain pendant plus de deux heures, Le Joker commençait à réellement désespérer et pour parfaire le tout, le ciel s'était suffisamment chargé pour qu'il se mette à pleuvoir. Courant à la recherche d'un bon abris sans vraiment regarder ou ses pieds le guidaient, le Bouffon arrivait au pied d'une falaise dans laquelle se trouvait un cavité où il se cacha. Mais finalement ce n'était pas qu'un simple trou mais une grotte avec une fine lumière que l'on pouvait percevoir au fond, comme un feu... Le Joker commençait donc sa marche avant de se faire piquer par un insecte sûrement.
Les sensations étaient maintenant très différentes comme nouvelles, la façon de percevoir les choses et à l'instant même où le Bouffon cligna des yeux, l'environnement était totalement changé. Il y avait quelque voix impossibles à reconnaître et dont le sens n'était pas encore perceptible mais ça faisait comme un écho. Dans la grotte, la lumière n'était pas celle d'un feu mais semblable à celle du soleil lorsqu'il est à son zénith. Les parois rocheuse changeaient de nature pour se transformer en brique au fil des pas que faisait le Joker tout comme le sol qui du sable devenait bitume. Au dessus de sa tête il n'y avait plus rien à part un ciel étoilé avec de petit et léger nuages qui voyageait au gré du vent. Le clair de lune était visible entre les grands immeubles qui se dressaient comme les grands piliers nécessaires à une civilisation. Toute les lumières et le son des voitures était plus que familier pour le Joker puisque qu'en voyant un projecteur projetant la forme du chauve-souris, il reconnu tout de suite sa ville natal: Gotham City. Aurait-il réussi à revenir dans ce lieu qu'il a quitté le jour de sa mort? Ou ne l'a t-il jamais quitté et seulement rêvé tout ce qui c'était produit comme le Consulat? Il pourrait certes revenir à ses crimes d'antan et continuer son éternel combat avec ce « Batou » mais il faut avouer que ce n'est devenu pour lui que de simple crime qui n'ont plus d'importance. Pour avoir la certitude de ce qui se passe, il commença par user de la magie mais sans succès. La vie avait désormais un goût bien fade n'ayant qu'un simple ennemi et plus ses merveilleux pouvoirs. Le projecteur s'était éteint mais c'était le moyen le plus rapide pour faire venir à soi la « chauve-souris » et en finir une fois pour toute avec cette querelle de bas-étage.
Pour cela, il va falloir monter au sommet du commissariat de police dans lequel se trouve Gordon et surtout là où tout le monde connait Joker et qu'il est vraiment difficile de passer inaperçu. Comment faire alors si ce n'est escaladé le mur jusqu'au sommet mais cette idée ne plaisait vraiment pas au Joker. Non pas qu'il ait le vertige mais que c'est beaucoup trop risqué et que la paroi n'est vraiment pas faite pour être escaladée. Tentons le tout pour le tout et prenons l'ascenseur qui nous mènera au dernier étage grâce à un simple bouton minuscule. Comme quoi la plus simple des choses peut avoir une fonction importante dans un système gigantesque. Avant toute chose, le Bouffon va retourner dans uns de ses anciens entrepôts pour prendre de quoi se battre pour que ça ressemble à tout sauf à un combat à la loyal. Là-bas se dressait une montagne de munitions, d'armes à feu et une panoplie d'armes blanches dont notre clown est si friand. Arrivant dans ce dépôt, il eût la surprise de ne pas être seul mais en compagnie de ceux qu'il payait pour s'occuper des détails lors de ses envies meurtrières. Ils n'étaient vraiment pas nombreux pour être précis ils n'étaient que 2 malheureux avec un visage où l'expression de la colère y était lisible comme dans un livre ouvert.
-Sale clown! Qu'est-ce que tu foutais? Tu nous dois 2000 $ chacun!
-Sale... Mais comment ose-tu? Je t'ai sorti de la merde dans laquelle tu étais fourré jusqu'au cou. Grâce à moi tu as découvert le vrai sens du mot criminalité et tu as arrêté de racketter les pauvres en plus de ça je t'ai toujours payé...
Alors que les deux s'approchaient du Joker avec une mauvaise intention en tête, l'homme tout de violet vêtu prit un des pistolets posé sur la table et les tua de sang froid sans même laisser paraître le moindre dégoût ou satisfaction de cette actions. Maintenant il prenait un couteau avec une lame si aiguisée que lorsqu'il la colla dans la bouche du premier, elle glissa en toute douceur et il répéta l'action pour l'autre gars pour leur infliger ce qui est plus communément appelé le sourire de l'ange. Ayant prit quelques armes comme 4 couteaux, deux pistolets, un fusil d'assaut et 3 grenades, il pouvait maintenant se rendre au commissariat en toute quiétude. Marchant jusqu'à l'établissement n'ayant qu'une idée en tête, ne pensant qu'à ça et rien d'autre, il avait prit le temps de revêtir un costume de policier. Dans le commissariat il marchait tête baissée car il n'avait pas enlevé son maquillage et il ne voulait qu'on sache que c'est lui qu'une fois le sommet atteint. Arrivé au dernier étage avec l'ascenseur il fallait encore prendre les escalier jusqu'au toit mais là dedans il n'y rien de difficile et deux minutes plus tard, il se tenait à côté du projecteur qu'il alluma aussitôt. Il condamna la porte en dégoupillant une grenade et ainsi personne ne pourrait s'opposer à ce combat. À peine plus de quinze minutes après l'allumage, le célèbre Batman ne put s'empêcher de venir, il est si prévisible qu'il en est pathétique. Pour qui est-ce la fin? Le justicier, le criminel ou bien pour les deux? Si on se base sur des éléments du passé on se dirait que ce serait la fin pour Joker mais lui n'avait jamais voulu tuer Batman jusque là et c'est ici qu'est toute la différence.
-Que fais-tu la Joker?
-Mais ne sois pas si agressif Batou.
-Réponds!!
-Très bien, je viens en finir une bonne fois pour toute mon vieil ami.
Dans un éclat de rire qui lui est propre, Joker commença par lancer un couteau en direction de son rival et dans les dix secondes qui suivait une grenade qui fut déviée par Batman. Cette dernière tomba donc et explosa dans les airs brisant de nombreuses vitres et blessant très certainement des « innocents ». Il s'arma maintenant d'un couteau et sauta sur sa proie qui le repoussa sur plus de trois mètres. Se relevant il retourna à la charge et se prit un coup de poing en pleine figure pour retomber violemment au sol. Mais il y avait une chose qui venait de terriblement surprendre le Joker, dans sa chaussure se trouvait...
-Du sable...?
Voulant regarder son adversaire il ne vit une fois encore qu'un poing arriver mais quand celui-ci percuta la tête du clown, il ne se passa rien. Joker avait eu le réflexe de fermer les yeux et au moment de les rouvrir, il était dans la grotte. Celle de l'île aux quatre vents, ce qui venait de se passer était donc une hallucination et Port Royal, Le Consulat et la magie par la même occasion. Pour vérifier cela, il créa une boule de feu dans sa main qu'il fit disparaître aussitôt et se mit à marcher jusqu'à la lumière qui se trouvait au bout du tunnel. Qu'il y avait-il au fond? L'ermite bien sûr et très près de lui, le grimoire tant convoité, la raison de la venu du clown ici. Il touchait enfin au but et dans peu de temps il va pouvoir revenir à la Forteresse Oublié et enfin se reposer. Le vieil homme en face de lui semblait dormir dans la position du lotus, ne ratant jamais une occasion de passer pour un lâche, Joker se dirigea vers le livre.
-Reste où tu es... Je vois que tu es parvenu jusqu'ici...
-Bon, t'es vieux je ne vais pas m'en prendre à toi, je vais juste prendre ce livre et m'en aller.
L'ermite prit dans sa main une poupée à effigie du Joker, très étrange quand on sait que c'est la première fois qu'ils se rencontrent. De l'autre main, il se munissait d'une aiguille avec laquelle il planta la poupée mais pendant dix secondes il ne se passa rien jusqu'à que le Bouffon cri de douleur et l'homme âgé recommença plusieurs fois mais le Joker ne hurla qu'une seule fois. Le maître vaudou continuait en se demandant alors pourquoi il ne continuait pas à crier jusqu'à que le magicien lui explique une chose.
-Ne te fatigue pas, c'est un moustique qui m'a piqué.
-Ne prends pas ce livre je t'en supplie!
-Si tu es réellement un ermite tu devrais te complaire dans la solitude et tu ne devrais pas chercher à posséder quelque chose. Le Consulat te remercie pour cette donation de valeur.
Le vieil homme fondait en larme alors que le Joker s'en allait s'en même se retourner et toujours avec ce sourire éternel.