Il faisait nuit, et la pluie fine tombait doucement telle une caresse froide sur le corps d’Illidan. Celle-ci le fit sortir de sa torpeur, lentement. Tout en se relevant, le Traître essayait de se remémorer pourquoi il était ici. Les souvenirs lui revinrent : son grand frère, Furion, l’avait envoyé dans une autre dimension dans le but d’échapper à une exécution certaine. Notre homme se trouvait donc dans une autre dimension, un nouvel univers encore inconnu pour lui. La fraîcheur engendrée par cette petite averse lui faisait un grand bien et permettait à ses muscles de se détendre un peu. Ces derniers s’étaient étonnement crispés ou contractés durant le passage, passage dont le jeune homme ne se rappelait guère. La seule chose qui lui revint à l’esprit était vaguement un rêve où il dut affronter d’étranges créatures : des Sans-cœur et des Similis. Le jeune guerrier se souvenait même d’avoir sentit l’essence des deux types de créatures.
Illidan observa alors ce monde et constata plusieurs choses : d’une part la nuit était apparemment constante, ça seul lui pouvait le voir à l’aide de ses yeux ; il y avait aussi une étrange lune en forme de cœur qui n’avait pas l’air naturelle. Un autre fait troublant se constata : à part lui, il n’y avait pas âme qui vive, seule la présence permanente des ténèbres était perceptible.
*Où m’as-tu donc envoyé Furion ? Dans un monde où je ne pourrais survivre ? Non, tu l’ignorais, je ne peux t’en vouloir.*
La sensation de solitude se fit de plus en plus grande, mais le Traître était toutefois épié. Un être du néant ? Un Sans-cœur ? Il ne pouvait le savoir car la présence même des ténèbres était trop forte en ces lieux. Rester ici ne lui apporterait pas grand-chose, rien qu’une désagréable sensation. L’Exilé entreprit alors de prendre de la hauteur pour mieux visualiser la ville elle-même. En scrutant l’obscurité, notre homme constata que la ville était principalement formée de hauts bâtiments, ce qui lui faciliterait la tâche. Puis il vit finalement une haute tour, au milieu de la place. Le jeune guerrier se transforma momentanément en démon et vola jusqu’en haut de cette tour.
La vue était superbe : Illidan constata que la ville s’étendait à perte de vue face à lui, et derrière lui s’étendait un énorme précipice sur lequel flottait une étrange citadelle blanche. Une ville construite près d’un précipice, cela paraissait insensé et pourtant c’était bel et bien là.
*Quel monde vraiment étrange… Les bâtiments ne sont pas en bois, il n’a pas l’air d’y avoir de forêt… Cette citadelle flotte dans les airs, mais par quel prodige ? Il va falloir que je tire tout cela au clair… Il en va de ma survie.*
Dim 20 Sep 2009 - 11:57Illidan observa alors ce monde et constata plusieurs choses : d’une part la nuit était apparemment constante, ça seul lui pouvait le voir à l’aide de ses yeux ; il y avait aussi une étrange lune en forme de cœur qui n’avait pas l’air naturelle. Un autre fait troublant se constata : à part lui, il n’y avait pas âme qui vive, seule la présence permanente des ténèbres était perceptible.
*Où m’as-tu donc envoyé Furion ? Dans un monde où je ne pourrais survivre ? Non, tu l’ignorais, je ne peux t’en vouloir.*
La sensation de solitude se fit de plus en plus grande, mais le Traître était toutefois épié. Un être du néant ? Un Sans-cœur ? Il ne pouvait le savoir car la présence même des ténèbres était trop forte en ces lieux. Rester ici ne lui apporterait pas grand-chose, rien qu’une désagréable sensation. L’Exilé entreprit alors de prendre de la hauteur pour mieux visualiser la ville elle-même. En scrutant l’obscurité, notre homme constata que la ville était principalement formée de hauts bâtiments, ce qui lui faciliterait la tâche. Puis il vit finalement une haute tour, au milieu de la place. Le jeune guerrier se transforma momentanément en démon et vola jusqu’en haut de cette tour.
La vue était superbe : Illidan constata que la ville s’étendait à perte de vue face à lui, et derrière lui s’étendait un énorme précipice sur lequel flottait une étrange citadelle blanche. Une ville construite près d’un précipice, cela paraissait insensé et pourtant c’était bel et bien là.
*Quel monde vraiment étrange… Les bâtiments ne sont pas en bois, il n’a pas l’air d’y avoir de forêt… Cette citadelle flotte dans les airs, mais par quel prodige ? Il va falloir que je tire tout cela au clair… Il en va de ma survie.*