Sa voix annoncera le départ de la cohorte.
" Mes sincères salutations... "
Résonnent les pas agressifs des gardes noirs, comme à la charge... bien qu'ils fassent volte-face à la Shinra, ce n'est que pour mieux partir à l'assaut des guerriers de la Lumière. Et avec hargne ! Sans un mot à l'égard de Nazik, à peine un regard mais comme pour l'accueillir avec des percussions effrénés. Le tintement de leurs armes et armures sonnent comme tout un sinistre petit carnaval ! La Garde Noire s'en va du même pas, pareil à la marée... la marée qui revient pourtant, en la personne de Nazik, lui qui avance lentement mais avec aplomb. Ses pieds se posent sur son ombre, épaisse et dense, qui s'étale en flots sous lui comme un tapis rouge qui lui est déroulé. La matière noire remue pleine de remous, parait danser vivante à sa suite pour l'escorter en flots noirs. En flots noirs et bouillants qui s'évaporent et l'auréoles d'inquiétantes fumées violettes, qui s'échappent de sa peau elle-même. Ses cheveux ont la même effroyable densité que son ombre et ses yeux... ont un jaune qu'aucun sans-cœur ne renierait.
Les gardes noirs achèvent de se retirer pour, peu à peu, le dévoiler armé de sa clef et, il faut le dire, relativement bien habillé.
Presque en tenue de soirée, si l'on oublie sa négligence dans l'accoutrement. Son pantalon est noir mais à part ça, on ne sait pas trop... sa coupe pourrait être celle d'un jean ou d'un costard mais témoigne du confort d'un jogging. Le sentiment est semblable sur ses chaussures, c'est pas clair comme style vestimentaire. Sa chemise, ample, rayonne à côté d'un blanc usé que son teint hâlé rend brillant.
Sa démarche est douce, et lente, pendant que lui détaille la situation... curieux, l'oeil presque lascif mais trop concentré pour sourire. Loin de faire la tête pourtant. Les SOLDATS qui le braquent de leurs fusils ne l'interpellent pas tant que ça, ils s'y attendaient mais doit bien l'admettre de quelques regards vifs, ça suffit à faire palpiter son coeur noir ! Ce n'est pas pour lui déplaire... tant que personne ne tire, bien sûr.
" ...je vois que l'ambiance est très chaleureuse par ici... " Se permet-il avec sarcasme, puisqu'il en a l'envie et, du moins l'espère-t-il, le luxe.
Bien évidement, Three est resté, de même que son bestiau, de même que les deux artilleurs, de même que les deux mitrailleuses lourdes que la Shinra voulait voir partir.
" Mais personne n'a envie que ça tourne au drame. " Conclut-il avec une voix posée, non sans se feindre d'un sourire juste après.
Très léger, le sourire. Jack a retiré toute sa troupe... mais laisse la seule chose qui dérange réellement la Shinra sur place ? Et envoit Nazik lui-même, pleinement conscient de l'irrespect qui en découle, le souhaitant même ? Que se passe-t-il donc ? Léger comme une fleure, qui néanmoins tremble à l'idée de se faire cueillir par touts ses SOLDATS en train de le braquer, tout ça... lui parait bien glissant. Et plutôt que d'avancer d'un pas hésité, quitte à se casser quelque chose, le jeune homme préfère patiner.
Leurs heaumes les font semblables à des machines... difficile de dire s'il y a un coeur qui bat là-dessous...
" Sans doute... ? " Difficile à dire... sans sourire, pris dans une réflèxion... après tout, l'intendant a presque l'air d'attendre une excuse pour pouvoir s'en prendre à la Shinra. Et en face, ce serait vrai aussi ? Une grimace, légère, va perturber le doux visage du jeune homme qui reste, un instant, les yeux dans le vague.
Ce n'est pas sans défense qu'il vient ici... lui qui s'attends, pourquoi pas, à ce que les choses prennent une tournure guerrière. Les sans-cœurs ne sont pas encore là mais... presque... ce n'est pas si simple de retenir son appel. Comme vous diriez à un molosse de se préparer à mordre mais pas tout de suite, la bête grogne et s'impatiente en guettant la moindre faiblesse dans la main qui tient sa laisse. De la même façon qu'on tient l'ennemi en joug de son arc, la corde tendue à son maximum et les bras qui brûlent de l'effort retenant la flèche de partir.
Un soupir vain pour se calmer... à observer, d'assez loin, l'absence de celle à qui il doit parler. Et lorsqu'il lui parle, c'est avec lenteur, douceur, à mots pesés... pas un mot plus haut que l'autre. Calme.
" Nazik Malfice, enchanté... je suis... " Il y réfléchit, pas si sûr de ce que peut bien être son rôle dans ce groupe. " ...l'Obscurantiste de la Coalition Noire. Et j'accueillerais D.Va lorsqu'elle arrivera. On s'est raté de peu à la bataille royale, je crois ? Mes souvenirs sont assez flous mais j'en garde un excellent souvenir, si vous voulez bien lui transmettre. "
Ca fera l'affaire... mais il ne s'arrêterait pas en si bon chemin, se permet quelques pas par-ci par-là et, avec dextérité, sa clef tournoi autour de ses doigts. L'arme de ronces parait alors ne rien peser et, malgré les myriades d'épines, aucune n'ose ne serait-ce qu'érafler sa peau mâte. Son errance, de manière sournoise, le fait s'avancer jusqu'à ce que l'ordre lui soit donné de s'arrêter.
Et bien sagement, pour l'instant, Nazik s'exécute avec douceur, les épargne du moindre geste brusque. On le braque, après tout... et il est bien frustrant que cet incroyable frisson doive, forcément, enlacer la possibilité de sa fin prochaine.
" Quoiqu'il en soit... je viens avec un message de l'Intendant... qui se résume à quelque chose comme ça... " Nazik s'arrête de parler... et pour ponctuer sa phrase, reprend vigoureusement sa clef en poigne... puis lève les yeux en l'air, la bouche entrouverte et, particulièrement songeur, dépose un index replié sur son menton pour marquer une, ou deux, réflèxions. Quelques secondes... le temps de chercher ses mots et... d'enfin, les trouver. Juste avant de les dire, avec une langueur particulière, il regarde la troupe en mimant un regard désolé de bien maigre politesse, sans réellement cacher la distance qu'il met entre lui et les évènements. " ...l'Intendant de la Garde Noire refuse de se soumettre à votre autorité et d'obéir à vos ordres, je le crains. Ce charmant bestiau, et les armes qu'ils transportent, s'en iront donc lorsque nous l'aurons décidé, m'a-t-il dit de vous dire. "
Inexplicablement, l'endroit se fait un peu plus sombre... à peine plus mais juste assez pour que cela se remarque... la Lumière semble mourir autour du coalisé et de sa clef.
Mar 4 Mai 2021 - 19:55" Mes sincères salutations... "
Résonnent les pas agressifs des gardes noirs, comme à la charge... bien qu'ils fassent volte-face à la Shinra, ce n'est que pour mieux partir à l'assaut des guerriers de la Lumière. Et avec hargne ! Sans un mot à l'égard de Nazik, à peine un regard mais comme pour l'accueillir avec des percussions effrénés. Le tintement de leurs armes et armures sonnent comme tout un sinistre petit carnaval ! La Garde Noire s'en va du même pas, pareil à la marée... la marée qui revient pourtant, en la personne de Nazik, lui qui avance lentement mais avec aplomb. Ses pieds se posent sur son ombre, épaisse et dense, qui s'étale en flots sous lui comme un tapis rouge qui lui est déroulé. La matière noire remue pleine de remous, parait danser vivante à sa suite pour l'escorter en flots noirs. En flots noirs et bouillants qui s'évaporent et l'auréoles d'inquiétantes fumées violettes, qui s'échappent de sa peau elle-même. Ses cheveux ont la même effroyable densité que son ombre et ses yeux... ont un jaune qu'aucun sans-cœur ne renierait.
Les gardes noirs achèvent de se retirer pour, peu à peu, le dévoiler armé de sa clef et, il faut le dire, relativement bien habillé.
Presque en tenue de soirée, si l'on oublie sa négligence dans l'accoutrement. Son pantalon est noir mais à part ça, on ne sait pas trop... sa coupe pourrait être celle d'un jean ou d'un costard mais témoigne du confort d'un jogging. Le sentiment est semblable sur ses chaussures, c'est pas clair comme style vestimentaire. Sa chemise, ample, rayonne à côté d'un blanc usé que son teint hâlé rend brillant.
Sa démarche est douce, et lente, pendant que lui détaille la situation... curieux, l'oeil presque lascif mais trop concentré pour sourire. Loin de faire la tête pourtant. Les SOLDATS qui le braquent de leurs fusils ne l'interpellent pas tant que ça, ils s'y attendaient mais doit bien l'admettre de quelques regards vifs, ça suffit à faire palpiter son coeur noir ! Ce n'est pas pour lui déplaire... tant que personne ne tire, bien sûr.
" ...je vois que l'ambiance est très chaleureuse par ici... " Se permet-il avec sarcasme, puisqu'il en a l'envie et, du moins l'espère-t-il, le luxe.
Bien évidement, Three est resté, de même que son bestiau, de même que les deux artilleurs, de même que les deux mitrailleuses lourdes que la Shinra voulait voir partir.
" Mais personne n'a envie que ça tourne au drame. " Conclut-il avec une voix posée, non sans se feindre d'un sourire juste après.
Très léger, le sourire. Jack a retiré toute sa troupe... mais laisse la seule chose qui dérange réellement la Shinra sur place ? Et envoit Nazik lui-même, pleinement conscient de l'irrespect qui en découle, le souhaitant même ? Que se passe-t-il donc ? Léger comme une fleure, qui néanmoins tremble à l'idée de se faire cueillir par touts ses SOLDATS en train de le braquer, tout ça... lui parait bien glissant. Et plutôt que d'avancer d'un pas hésité, quitte à se casser quelque chose, le jeune homme préfère patiner.
Leurs heaumes les font semblables à des machines... difficile de dire s'il y a un coeur qui bat là-dessous...
" Sans doute... ? " Difficile à dire... sans sourire, pris dans une réflèxion... après tout, l'intendant a presque l'air d'attendre une excuse pour pouvoir s'en prendre à la Shinra. Et en face, ce serait vrai aussi ? Une grimace, légère, va perturber le doux visage du jeune homme qui reste, un instant, les yeux dans le vague.
Ce n'est pas sans défense qu'il vient ici... lui qui s'attends, pourquoi pas, à ce que les choses prennent une tournure guerrière. Les sans-cœurs ne sont pas encore là mais... presque... ce n'est pas si simple de retenir son appel. Comme vous diriez à un molosse de se préparer à mordre mais pas tout de suite, la bête grogne et s'impatiente en guettant la moindre faiblesse dans la main qui tient sa laisse. De la même façon qu'on tient l'ennemi en joug de son arc, la corde tendue à son maximum et les bras qui brûlent de l'effort retenant la flèche de partir.
Un soupir vain pour se calmer... à observer, d'assez loin, l'absence de celle à qui il doit parler. Et lorsqu'il lui parle, c'est avec lenteur, douceur, à mots pesés... pas un mot plus haut que l'autre. Calme.
" Nazik Malfice, enchanté... je suis... " Il y réfléchit, pas si sûr de ce que peut bien être son rôle dans ce groupe. " ...l'Obscurantiste de la Coalition Noire. Et j'accueillerais D.Va lorsqu'elle arrivera. On s'est raté de peu à la bataille royale, je crois ? Mes souvenirs sont assez flous mais j'en garde un excellent souvenir, si vous voulez bien lui transmettre. "
Ca fera l'affaire... mais il ne s'arrêterait pas en si bon chemin, se permet quelques pas par-ci par-là et, avec dextérité, sa clef tournoi autour de ses doigts. L'arme de ronces parait alors ne rien peser et, malgré les myriades d'épines, aucune n'ose ne serait-ce qu'érafler sa peau mâte. Son errance, de manière sournoise, le fait s'avancer jusqu'à ce que l'ordre lui soit donné de s'arrêter.
Et bien sagement, pour l'instant, Nazik s'exécute avec douceur, les épargne du moindre geste brusque. On le braque, après tout... et il est bien frustrant que cet incroyable frisson doive, forcément, enlacer la possibilité de sa fin prochaine.
" Quoiqu'il en soit... je viens avec un message de l'Intendant... qui se résume à quelque chose comme ça... " Nazik s'arrête de parler... et pour ponctuer sa phrase, reprend vigoureusement sa clef en poigne... puis lève les yeux en l'air, la bouche entrouverte et, particulièrement songeur, dépose un index replié sur son menton pour marquer une, ou deux, réflèxions. Quelques secondes... le temps de chercher ses mots et... d'enfin, les trouver. Juste avant de les dire, avec une langueur particulière, il regarde la troupe en mimant un regard désolé de bien maigre politesse, sans réellement cacher la distance qu'il met entre lui et les évènements. " ...l'Intendant de la Garde Noire refuse de se soumettre à votre autorité et d'obéir à vos ordres, je le crains. Ce charmant bestiau, et les armes qu'ils transportent, s'en iront donc lorsque nous l'aurons décidé, m'a-t-il dit de vous dire. "
Inexplicablement, l'endroit se fait un peu plus sombre... à peine plus mais juste assez pour que cela se remarque... la Lumière semble mourir autour du coalisé et de sa clef.